Caricature : quand les sanctions américaines ciblent les trafiquants des espèces sauvages en RDC 

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Caricature ACTUALITE.CD

Ces derniers jours, des sanctions américaines sont tombées sur quelques congolais reprochés de différents vices par les États-Unis. Cette décision implique en grande partie l’interdiction de fouler le sol américain par les concernés. Suite à leur leur implication dans des actes de corruption significatifs, notamment pour perturbation du trafic de la faune en RDC, Cosma Wilungula Balongelwa, ancien DG de l’ICCN, Leonard Muamba Kanda, ancien chef de département de la CITES, ainsi qu’Augustin Ngumbi Amuri, directeur-coordinateur de l'Autorité de gestion CITES, sont les personnes touchées par ces sanctions.

Le Département américain désigne également l'épouse de Léonard Muamba Kanda, Rose Nsele Ngokali, et l'épouse de Cosma Wilungula Balongelwa, Esther Mwanga Wilungula, comme étant généralement inéligibles pour entrer aux États-Unis. Le Bureau du Département du Trésor et de Contrôle des avoirs étrangers (OFAC) ont sanctionné pour leur part, le colonel dissident Bernard Byamungu, présenté comme commandant adjoint des opérations et du renseignement de la rébellion du M23 actif dans l’Est de la RDC.

Par ailleurs, là où les congolais attendent les États-Unis, c’est sur le plan sécuritaire en condamnant et soutenant significativement les efforts du pays dans la lutte contre les groupes armés dans sa partie Est, principalement le M23. Sur ce point, les USA privilégient la diplomatie, et ce, depuis plus de 20 ans. Après un passage en RDC le 2 et le 3 août, Victoria Nuland, la Sous-Secrétaire d'État par intérim des États-Unis, a réaffirmé la primauté de la diplomatie pour mettre fin à la crise dans l'est du pays. La même position avait été soutenue trois jours plus tôt par Antony Blinken, secrétaire d'État américain.