Les pays du groupe BRICS, avec une trentaine d’autres invités, se sont réunis au 15ème sommet annuel, au grand Centre de Conférences de Sandton à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 22 au 24 août dernier. Composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud ; cet assemblage n'est pas du tout du goût des occidentaux depuis 2011. Les discussions ont tourné autour du thème "Les Brics et l’Afrique : partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif".
À ces assises, la RDC a été représentée par le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Un présence qui porte l’ambition du pays à rejoindre le groupe même si la demande n’est pas encore officiellement faite. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a annoncé que l’Arabie Saoudite, l’Argentine, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l'Ethiopie et l’Iran ont été invités à rejoindre le bloc 3. Leur adhésion pleine et entière prendra effet le 1er janvier 2024.
Le Club des Brics regroupe 42 % de la population mondiale (3,2 milliards de personnes) et environ 25 % du PIB mondial. Le pays tel que la Russie, considérée dans une forme de position révisionniste de l’ordre mondial occidental est vue comme l’opposant à la politique mondiale existante. Déjà, les pays qui font partie des Brics n’ont pas sanctionné l’opération militaire russe en Ukraine et en Afrique, les Brics apparaissent comme une alternative crédible au modèle occidental en lieu et place des conditions et valeurs occidentales imposées depuis des décennies.