Félix Tshisekedi consulte les chefs des institutions au sujet notamment de l'état de siège et des élections

Le Président Félix Tshisekedi a réuni ce lundi 21 août les responsables des institutions du pays. Avec le Chef du gouvernement Sama Lukonde, le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo, le premier vice-président de l'Assemblée nationale André Mbata, Dieudonné Kamuleta président de la Cour constitutionnelle et du Conseil Supérieur de la Magistrature, Félix Tshisekedi a abordé des questions importantes liées à la bonne marche du pays, en toile de fond l'état de siège une semaine après la table ronde son évaluation.

"Il s'est agi principalement des questions sécuritaires parce que ça reste la priorité des priorités au niveau du pays, ce sont des questions qui lui sont chères et une évaluation un peu des processus dans lesquels nous sommes engagés dont celui du processus de paix de Nairobi que les engagements que nous avons avec la vérification de Luanda", a dit le Premier ministre Sama Lukonde.

Le cadre interinstitutionnel a aussi évoqué "les interactions avec les différentes communautés notamment l'EAC, la SADC et l'Union Africaine elle-même". Et d’ajouter: "cette question est intimement liée à la question de l'état de siège … et donc aussi une revue par rapport à cette question de l'état de siège"

Le processus électoral en cours au pays était également abordé au cours de cette réunion. 

"Nous sommes engagés dans le processus [électoral] qui doit aboutir d'ici le 20 décembre à ces organisations générales tant au niveau présidentiel, législatives nationales, provinciales et communales. C'était important qu'on aborde un peu ces sujets importants. Nous l'avons fait de manière à ce que des orientations précises nous soient données pour maintenir le cap", a souligné le chef du gouvernement.

Cette réunion autour du Chef de l'État Félix Tshisekedi intervient quelques jours après la table ronde qui a planché sur l'avenir de l'état de siège encore en vigueur dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu. À l'issue des travaux, une tendance majoritaire s'est prononcée pour la levée de cette mesure plus de deux ans après suite aux résultats mitigés.

Clément MUAMBA