Deux nouveaux corps ont été découverts dans la soirée de mardi après le naufrage d'une embarcation sur la rivière Lukeni, dans la province de Maï-Ndombe.
Selon la société civile du territoire d'Oshwe, il s'agit d'une fillette de près de 5 ans et d'un homme.
Les agents de la direction générale de migration et du commissariat de la police fluviale qui étaient aux services mardi au port sont aux arrêts.
La police a constaté l'incohérence entre le nombre des passagers présenté par la DGM et le nombre de rescapés. Le service parle de 41 passagers alors qu'on compte une centaine de rescapés. L'agent de la police fluviale est arrêté pour avoir permis la navigation d'une embarcation dont l'état était défectueux.
"Jusque dans la soirée, la recherche avait continué, on avait découvert deux corps, il y a une fillette de moins de 5 ans et un vieux papa. Jusque-là nous n'avons pas le nombre exact des personnes qui étaient à bord. Pour des mesures sécuritaires ou d'enquête, le secrétaire de service de voie fluviale et un agent de la DGM sont aux arrêts", annonce Fidèle Bokolopa, président de la société civile d'oshwe.
Et de poursuivre que:
"Le commissariat fluvial est le service attitré pour réglementer le secteur de la navigation et le manifeste est établi par la DGM. Quand nous voyons maintenant l'incompatibilité qu'il y a entre l'effectif qui étaient sur la baleinière ainsi que le manifeste nous présenté par la DG, c'est incompatible c'est pourquoi il doit-être lui aussi en garde-à-vue pour qu'il nous dise il y avait combien de gens", conclut-il.
Le commandant intérimaire de la police du territoire d'oshwe, capitaine Martin Nakweti contacté, a confirmé que ces agents sont entre les mains de la police.
La société civile qui a rendu public mardi un bilan de 6 morts, une centaine de rescapés et plusieurs disparus, parle d'un bilan provisoire de huit morts en attendant la poursuite des enquêtes.
La police qui parlait de 7 morts mardi, déclare aussi avoir un bilan provisoire de huit morts à ce jour.
Le Maï-Ndombe est l'une des provinces de la RDC entourées des eaux très profondes. On y compte le lac Maï ndombe, et des grandes rivières. Ici, les moyens de transport fluvial sont de fortune.
En avril dernier, le Rapporteur de l'Assemblée provinciale de Maï-Ndombe périssait sur la rivière Mfimi après noyade, le cadavre retrouvé un mois après.
Jonathan Mesa, à Bandundu