Un déplacement des populations se signale au village Mulunu où des commerçants et autres habitants du village Boku ont été attaqués le 26 juin dernier par les miliciens Mobondo.
Le président de la société civile de Kwamouth alerte que cette entité de près de 500 habitants est restée quasiment vide après cette attaque qui a fait près de 20 morts. Les déplacés tentent de trouver sécurité à Kinshasa située à quelques kilomètres.
Martin Suta précise que ces miliciens qui logent les forêts et certains villages de Kwamouth, continuent à commettre des violences.
« La population locale cherche comment s'évacuer pour Kinshasa. Ils sont déjà en route pour fuire vers Kinshasa. Au moins 500 personnes sont déjà en route pour se déplacer vers Kinshasa. Le territoire n'est pas vraiment calme. Il y a toujours des atrocités qui continuent à être enregistrées. Ils sont logés dans les forêts. Nous avions demandé à l'État que les militaires puissent faire chaque fois des patrouilles, ça pouvait quand-même inquiéter les assaillant », a déclaré Martin Suta, président de la société civile de Kwamouth.
Dans un communiqué, Human Rights Watch a rendu public le même bilan après l'attaque contre un véhicule incendié au village Mulunu par des miliciens Mobondo.
Cette ONG déplore le fait que des assaillants armés qui se sont rendus aux Forces armées de la RDC soient admis aux centres de formation militaire sans enquête minutieuse sur leur profil.
Jonathan Mesa, à Bandundu