L’Union européenne condamne la répression violente d’une manifestation de l’opposition ce 20 mai à Kinshasa et l’usage disproportionné de la force à l’encontre des manifestants, y compris des mineurs.
Elle espère que l’enquête indépendante de la justice, demandée par le Ministre des droits humains de la RDC, permettra de faire la lumière sur les circonstances et d’établir les responsabilités sur les violations constatées.
« Le respect des libertés publiques, y inclus la liberté de réunion et d’association, est essentiel et constitue un élément déterminant du déroulement d’un scrutin apaisé. Un espace d'expression et de débat sans entrave est indispensable pour permettre aux citoyens de se prononcer librement en vue des élections », dit l’UE dans un communiqué et affirme attendre des autorités congolaises qu’elles mettent en place les conditions nécessaires pour atteindre cet objectif.
Cette sortie médiatique de l’UE intervient quelques heures après celle des USA et de la MONUSCO. Pour le contexte, dans un communiqué publié mardi, la mission onusienne invite les autorités congolaises à respecter strictement les principes sur l’usage de la force dans le cadre du maintien de l’ordre et à respecter le droit à la liberté de réunion et de manifestation pacifique.
De leur côté, les autorités américaines à travers leur ambassade à Kinshasa réitèrent leur engagement « en faveur du droit de se réunir, de la liberté d'expression et de la liberté de la presse ».