RDC : à l'initiative d’AMSCO, des acteurs du secteur privé et public sensibilisés sur l'enjeu du développement du capital humain

Photo AMSCO
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La formation du capital humain a été identifiée comme l’un des enjeux  majeurs de développement capable d'aider la RDC à devenir d'ici 2030 un pays émergent et développé à l’horizon 2050. L’enjeu du développement du capital humain consiste à doter le pays de compétences nécessaires  dans tous les secteurs-clés, et de bâtir un réservoir de talents, toutes choses qui sont indispensables  à la transformation économique en vue de son émergence et son développement.

C'est dans cette optique que AMSCO (African Management Services Company) a organisé mercredi 26 avril dernier à l’Hôtel Pullman de Kinshasa le forum qui a eu pour thème « De la croissance à l’émergence : quel rôle pour le capital humain ? ». Il était question, au cours de ce forum, de démontrer pourquoi et comment le développement du capital humain doit contribuer à la réalisation de la Vision 2030 d’une RDC émergente et 2050 d’une RDC développée.

« Le développement du capital humain est une question centrale non seulement pour l'économie de la RDC mais également pour toutes les économies qui se trouvent au sud du Sahara en Afrique. Le capital humain, son développement est identifié comme un vecteur essentiel pour la croissance et l'émergence de nos économies. Donc, il est grand temps pour nos économies de considérer cette question comme une priorité et à AMSCO, nous la mettons au cœur de nos activités. C'est pour cela que le forum de ce jour a été organisé », a indiqué Yves Alain Epangue, qui a promis dans l'avenir l'organisation d'une autre activité de ce genre.

Les participants se sont réjouis de la qualité des échanges sur cette problématique de développement du capital humain.

« Étant moi-même actrice du domaine de la formation, je pense que le capital humain n'est pas une question de dépense mais d'investissement. Parce qu'en fait le développement du capital humain au sein de nos entreprises fait que c'est le pays entier qui est aussi développé. C'est ça en fait l'enjeu stratégique. Et donc, pour moi, ces trois panels nous permettent encore, de tout le temps nous rappeler qu'il faut avoir de la stratégie dans tout ce que nous faisons, que ça soit au niveau étatique, que ça soit au niveau de l'entreprise, que ça soit au niveau de la relation entre le privé et le public », a fait remarquer Malou Nzuzi, directrice générale de l'Agence Coaching service business (CSB).

À cette occasion, trois panels de discussions ont été constitués notamment avec des décideurs et  d’experts du secteur public et du secteur privé, dont la connaissance du sujet et l’expérience relativement aux questions de développement, sont certaines. Il y a eu le panel 1 avec comme sous-thème la transformation économique du Congo : comment le capital humain y contribue-t-il ? ; Comment bâtir la compétitivité et la pérennité des entreprises ? était le sous thème abordé par le panel 2 et enfin le panel est revenu sur le sous thème : Investir dans le capital humain : cela en vaut-il la peine ?. Une centaine de participants du secteur public, du secteur privé et des organisations internationales ont pris part à cet évènement organisé par AMSCO.

AMSCO est une organisation multinationale panafricaine qui offre des solutions intégrées de développement du capital humain et de développement socio-économique, aux Etats, entreprises privées, publiques et aux autres organisations internationales opérant en Afrique.

Affilié au PNUD et soutenu par la BAD à sa création, l’objectif d’AMSCO est de développer, renforcer les compétences et les capacités de gestion, monter,  exécuter et évaluer des projets pertinents, pour rendre les entreprises et les économies du continent plus crédibles, compétitives et pérennes.

Leader en solutions de développement du capital humain et socioéconomique en Afrique, le savoir-faire d’AMSCO est reconnu depuis trois décennies, par 29 Etats et plus de 2 000 entreprises et autres organisations.

Clément MUAMBA