RDC-Angola : 62 acteurs impliqués dans la gestion transfrontalière formés sur la traite des personnes, le trafic illicite de migrants et les VBG

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Photo d'illustration

Soixante-deux (62) acteurs impliqués dans la gestion transfrontalière entre la RDC et l’Angola ont été formés du 25 au 28 avril à Dundo (Angola) sur la traite des personnes, le trafic illicite de migrants et les violences basées sur le genre.

Durant 3 jours, les 62 acteurs venus des provinces de Lunda Norte (Angola), Kasaï et Kasaï-Central (RDC), ont été outillés sur la gestion transfrontalière en matière de crimes transnationaux et violences basées sur le genre ainsi que sur les mécanismes de référencement de ces cas.

Émilie OULAYE yedea, Cheffe de sous-bureau Grand Kasaï pour l'OIM a expliqué les raisons de l'organisation de cette session de formation.

"La RDC et l'Angola sont particulièrement vulnérables aux crimes transnationaux dont la Traite des êtres humains et le trafic de migrants. Il était important pour nous de renforcer la capacité des acteurs de premiere ligne intervenant en charge de la gestion des frontières via cet atelier qui a pu offrir les notions générales relatives à certaines formes de criminalité transfrontalière, et des violations graves des droits humains. Comme la lutte des crimes transnationaux exige une coopération entre les deux pays nous ne pouvions pas organiser cette formation sans les réunir tous et toutes dans la même pièce afin de favoriser l'échange d'information, d'améliorer la compréhension commune des sujets traités et de booster l'envie de coopérer toujours plus sur ces thématiques", a-t-il expliqué à la presse.

On note parmi les participants, des agents de migration, les forces de la police et des renseignements ainsi que la société civile de la RDC et de l’Angola qui ont résolu d’aménager un cadre d’échanges pour lutter contre les crimes transnationaux et des violations des droits humains

Cette formation de 3 jours à été réalisée dans le cadre du projet "promouvoir la stabilisation des communautés transfrontalières par des solutions durables pour les flux migratoires mixtes et une gestion efficace des frontières entre l'Angola et la RDC", mis en œuvre par l’OIM et le UNHCR DRC pour promouvoir la stabilisation des communautés frontalières entre la RDC et l’Angola et la gestion efficace des frontières entre les deux pays.

En dehors de la formation, une réunion technique de haut niveau a été organisée entre la partie congolaise et Angolaise (DGM RDC et Migration Angolaise) dont les échanges ont tourné sur la nécessité d'harmoniser les procédures standards sur la migration transfrontalière après des cas des expulsions de masse, sans respect des Droits humains, des congolais qui vivaient en Angola.

Jordan MAYENIKINI