Journée internationale du travail : la Confédération syndicale du Congo de l'OCC mobilise ses membres pour les élections syndicales prochaines

Occ
La Confédération syndicale du Congo (CSC), plateforme de l'OCC. Ph. Droits tiers.

La Confédération syndicale du Congo (CSC), plateforme de l'Office Congolais de Contrôle (OCC), a célébré la journée internationale du Travail le 1er mai 2021 sous le thème : « Promouvoir l'emploi décent dans un monde en mutation ». Placée sous le signe de réjouissances avec comme focus, les élections syndicales qui pointent à l’horizon, la salle Carrefour des jeunes dans la commune de Kalamu a servi de cadre à ces réjouissances initiées par la Confédération syndicale du Congo (CSC), que dirige le président Joviens Mbende Mabwaka.

Les membres du comité de gestion, notamment le PCA Fortunat Ndambo Mandjuandju, le DG Etienne Tshimanga et Mme le DGA Christelle Muabilu, venus pour souhaiter une bonne fête de travail aux agents et cadres de la Confédération syndicale du Congo, les ont tour à tour appelés à donner le meilleur d’eux-mêmes pour le bonheur et le succès de leur entreprise. 

Disons que bien avant l’arrivée des membres du comité de gestion, le président Joviens Mbende Mabwaka a eu les mots justes pour mobiliser les agents et cadres, en leur demandant de se préparer pour affronter les échéances à venir. 

« C’est la journée internationale du travail. Les travailleurs fêtent cette journée et à l’Office congolais de contrôle, la Confédération syndicale du Congo, un syndicat majoritaire qui œuvre pour l’intérêt des travailleurs, ne pouvait pas rester indifférent. C’est comme ça que nous nous sommes réunis ici pour les réjouissances qui sont axées sur l’organisation des élections déjà annoncées à l’Office Congolais de Contrôle que nous voulons libres, transparentes et démocratiques », explique-t-il à la presse. 

Il a dit avoir profité de l’occasion pour dénoncer les tendances d’un syndicat jaune qui voudrait s’accaparer du bureau électoral. Il pense que le Directeur général va changer ce bureau pour qu’il y ait transparence dans le travail qui sera abattu. Pour aujourd’hui, précise-t-il, ce sont les réjouissances. 

Et de poursuivre que la CSC s’est battue en faveur des travailleurs et elle continue à se battre. 

« Nous sommes fiers, parce que grâce à la CSC, le décret Muzito qui avait fait très mal aux finances de l’OCC a été annulé. Nous attendons que l’employeur puisse l’appliquer et ça va donner un peu plus de moyens qui serviront à l’Office pour que les travailleurs puissent obtenir une nouvelle augmentation salariale. C’est ainsi qu’aujourd’hui, nous nous sommes mis ensemble, mais tout en projetant notre avenir sur les élections syndicales que nous devons coûte que coûte gagner », pense-t-il.

Il justifie cette détermination par le fait que la dernière fois, leurs adversaires avaient utilisé des méthodes non catholiques pour l’emporter. « Nos amis ont eu l’arbitre, le VAR, les juges de touche, l’employeur, ont dépensé les moyens, et même l’inspecteur du travail a été acheté. C’est ainsi qu’ils nous ont battus en utilisant la fraude massive. Nous ne pouvons plus accepter cela, surtout avec l’avènement de l’état de droit prôné par le président de la République », dit-il.

Par rapport aux élections qui pointent à l’horizon, le président de la CSC, Joviens Mbende Mabwaka, a demandé à tous les travailleurs de l’OCC de voter la confédération syndicale du Congo pour garantir les droits du travailleur.

« Il ne faudra pas qu’ils commettent l’erreur de l’autre fois, en cédant aux intimidations et des promesses fallacieuses. Qu’ils aient le droit de voter librement et nous leur demandons de voter la CSC, parce qu’avec la CSC, il y a toujours de bonnes choses : l’augmentation salariale, les grades qui sont accordés et la défense des intérêts des travailleurs. Pour défendre les intérêts des travailleurs, la CSC est sans état d’âme », martèle-t-il.