Mai-Ndombe : les conséquences du coût élevé de la vie à Kinshasa se font sentir à Nioki où suite à la rareté des produits manufacturés, les prix des denrées agricoles sont en hausse sur le marché 

Service infographie ACTUALITE.CD
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Les prix des denrées agricoles connaissent une flambée dans la cité de Nioki située au territoire de Kutu (Mai-Ndombe). 

Un sac de manioc vendu il y a deux mois à 40. 000 FC se vend aujourd'hui à 60. 000 FC. Un sac de maïs est passé de 60. 000 FC à 90. 000 FC  alors que celui de la braise qui coûtait 12. 000 FC se négocie à 18. 000 FC. 

Un bidon de cinq litres d'huile de palme ne se vend plus à 6000 FC mais à 10 500 FC. Un fagot de feuilles de manioc vendu à 50 FC coûte 100 FC. Un gobelet d'arachides coûtant hier 1200 FC se vend actuellement à 1800 FC.

Cette flambée des prix se justifie notamment par la rareté des produits sur le marché couplée de l'inflation suite à la dépréciation du franc congolais qui occasionne la hausse des prix des produits manufacturés en provenance de Kinshasa. En revanche, les opérateurs agricoles augmentent également les prix de leurs produits, a indiqué Ize Boleme, membre de la société civile de Nioki. 

"La première raison c'est que les produits sont devenus rares sur le marché. Et c'est la conséquence logique. Quand les produits sont rares, les quelques commerçants qui en ont  haussent les prix. Aussi, les vendeurs des produits agricoles réalisent que les prix des produits manufacturés venant de Kinshasa ont presque doublé avec l'instabilité du taux de change du dollar qui a toujours tendance d'aller à la hausse, voilà pourquoi, ils augmentent aussi les prix de leurs produits", a-t-il déclaré. 

La cité de Nioki est située au confluent des rivières Fimi et Molubampe à l'ouest du chef-lieu territorial Kutu.

Jonathan Mesa à Bandundu