RDC : les femmes de l'APLC sensibilisées sur la nécessité du numérique dans la lutte contre la corruption

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APLC

L'Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) a tenu, le vendredi 31 mars, une matinée de réflexion axée sur le thème : "Éducation numérique égalitaire pour la paix et l'autonomisation des femmes et des filles en RDC", à l'occasion de la clôture des activités du mois de la femme. Les participants à cette activité ont bénéficié des exposés des experts sur la nécessité du numérique dans le temps actuel.

L'APLC considère le numérique comme un outil efficace pour la lutte contre la corruption. C'est ce qu'a fait savoir Thierry Mbulamoko, coordonnateur de cette agence. 

"La numérisation est un outil important dans la lutte contre la corruption. Au sein de l'agence, nous avons mis énormément des dispositifs pour atteindre cet objectif de numérisation. Nous avons un site internet. Nous disposons d'un dispositif de denonciation en ligne qui permet à n'importe quel citoyen de dénoncer les faits de corruption dont il est témoin. La stratégie nationale de lutte contre la corruption 2022-2026 est aujourd'hui en ligne qui permet l'ouverture mondiale à tous les congolais. Ce qui permet de faire le lien entre la stratégie nationale de lutte contre la corruption et le plan national du numérique", explique le coordonnateur de l'APLC.  

Pour ce dernier, le combat contre la corruption doit aussi être mené par les femmes, d'où l'ouverture de l'APLC envers la gent féminine. 

"Le rôle de la femme est très important à l'APLC. Nous avons des dames qui sont enquêtrices, analystes, conseillères, Chef des services... C'est l'occasion de réitérer l'engagement de combattre la corruption dans le cadre de la vision fixée par le Chef de l'État", explique Thierry Mbulamoko. 

Lutte contre la corruption en RDC

Le coordonnateur de l'APLC se félicite du combat mené par la RDC qui a réussi à gagner 3 places sur l'Indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency International.

"Le chemin est encore long à parcourir mais il y a énormément d'avancées. Le Chef de l'Etat à redynamiser l'IGF, la CENAREF, la Cour des comptes. Aujourd'hui, nous constatons qu'au niveau des recettes publiques, le budget de l'Etat a accru considérablement. C'est parce que des dispositifs ont été mis en place pour lutter contre la corruption. Nous avons gagné 3 places sur la liste d'indice de perception de la corruption. Il y a un pas qui se fait", dit-il. 

La matinée de réflexion de l'APLC a aussi connu plusieurs interventions de taille. 

Hornela Ngobila, conseillère à l'agence pour le numérique à exposé sur : "L'impact de la réforme du numérique dans la prévention et la lutte contre la corruption au sein de l'administration publique". Dans son speech, elle a laissé entendre que : "C'est ensemble qu'on peut lutter contre la corruption car elle s'applique dans tous les domaines. Il faut mettre un accent sur la dénonciation."

En outre, M. Joseph Ngwabika, conseiller chargé des questions stratégiques à l'APLC et professeur de droit à l'Université de Kinshasa à  martelé sur : l'apport du numérique dans l'approbation égalitaire des mécanismes légaux et conventionnels de prévention de lutte contre la corruption". Il a expliqué à l'assemblée les différents types de corruption. 

L’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) est un Service Spécialisé au sein du Cabinet du Président de la République Félix Tshisekedi. Elle est l’Autorité nationale de référence en matière de lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo. Elle collabore avec les différentes institutions, services, organismes, associations, partenaires et personnes physiques opérant au niveau local, international avec des missions similaires ou intervenant dans le champ de ses compétences.

Jordan MAYENIKINI