Il y a quelques semaines déjà, le gouvernement de la République a confirmé la résurgence des violences à la suite du conflit communautaire entre les Teke et les Yaka dans l'espace Grand Bandundu. Ceci se matérialise par l'activisme des insurgés qui se réclament comme Yaka, avait dit Christophe Mboso lors de l’ouverture de la session parlementaire de mars.
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Au cours de la plénière de ce jeudi 30 mars, le président de l'Assemblée nationale est revenu sur la gravité de la situation et appelle à l'implication de tout le monde pour trouver des solutions à cette question qui, d'après lui, a fait perdre aux autorités le contrôle du Fleuve Congo, limite entre la RDC et la République du Congo.
"Je crois que l'affaire Kwamouth, nous devons nous investir tous, l'armée, la police, elles ne doivent pas travailler seules, elles doivent travailler avec notre concours mais seulement il y a des gens qui s'improvisent un peu et gênent la situation. C'est grave tout près de la ville de Kinshasa, nous n'avons plus le contrôle du fleuve Congo, les militaires, les marins on les a assassinés comme ça des jeunes marins tous ont péri et c'est à Kinshasa Maluku", s’est alarmé Christophe Mboso.
Il espère “qu'avec l'arrivée d'un nouveau ministre à la tête de la Défense nationale [Jean Pierre Bemba] les choses vont changer”.
Après l'attaque d'une embarcation sur le fleuve Congo, les marins de la République du Congo se sont amassés le long de la rive.
La situation de Kwamouth et tout l’espace Bandundu s’ajoute à un chapelet des problèmes sécuritaires de l’Est du pays où l’intégrité territoriale est menacée. Mboso parle de la gravité de la “situation sécuritaire du pays en général et plus particulièrement du Nord-Kivu, de l'Ituri et Sud Kivu, Nord Katanga, Kwamouth, Bagata et le plateau de Bateke, une partie de la ville de Kinshasa”.
L'insécurité refait surface à Kwamouth et Bagata ce mois de mars après deux mois d’accalmie. En un mois, les sources de la société civile dans la région parlent d’une trentaine de personnes tuées et plus d'une centaine de disparus.
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Clément MUAMBA