RDC: Christophe Mboso invite le gouvernement et les régies financières à mettre en application les recommandations de l’Assemblée nationale relatives au projet de loi de finances pour l’exercice 2023

Photo d'illustration
Christophe Mboso, Président de l'Assemblée nationale

Le Budget de l'État pour l'exercice 2023 a été porté à la hauteur de 16, 8 milliards USD après les travaux des commissions Ecofin de l'Assemblée nationale et du Sénat. Dans son discours lors de la clôture de la session parlementaire de septembre, Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale a appelé le gouvernement à mettre en application des recommandations relatif au projet de budget de l'exercice 2023 afin d'améliorer la gouvernance économique et des finances publiques.

"J’invite aussi le Gouvernement et les régies financières, chacun et chacune en ce qui le concerne, à tout mettre en œuvre en vue de mettre en application les recommandations adoptées et transmises par l’Assemblée nationale à l’issue de l’examen des rapports relatifs au projet de loi de finances pour l’exercice 2023 et au projet de loi portant reddition des comptes de la Loi de finances de l’exercice 2021 afin de contribuer, de façon significative, à l’amélioration de la gouvernance économique et de la gestion des fonds et biens publics ainsi qu’à la lutte contre le coulage des recettes publiques. Dans le souci de garantir la sécurité juridique des contribuables, j’exhorte également le Gouvernement à veiller à la publication au Journal officiel des textes coordonnés des lois fiscales qui ont été annuellement modifiées à l’occasion du vote de la loi de finances de l’année" a recommandé Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale jeudi 15 décembre 2022

Il estime que ce projet de budget pour l'exercice tels qu'adopté prend en compte les différents secteurs de la vie nationale. À l'en croire, ceci est une preuve que la représentation nationale accorde une attention particulière à l'amélioration des conditions des vies de la population

"Cette Loi de finances prend en compte non seulement certaines des préoccupations quotidiennes des Congolais, notamment dans les secteurs de la Fonction publique, de la santé publique, de l’éducation nationale, de la magistrature, de la défense et de la sécurité, mais aussi les impératifs sécuritaires, le souci de réhabiliter et de construire les infrastructures socioéconomiques de base ainsi que le financement du processus électoral. Comme l’a confirmé Son Excellence Monsieur le Président de la République dans son discours sur l’état de la Nation devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès le samedi, 10 décembre, l’année 2023 sera une année essentiellement électorale, car l’attention du Gouvernement et de la Commission électorale nationale indépendante sera focalisée sur la mobilisation des ressources internes nécessaires à la réalisation de cette exigence démocratique" a indiqué l'élu de Kenge dans son discours

Et de poursuivre :

"En adoptant la Loi des finances à près de 402 voix, les Honorables Députés ont démontré l’intérêt qu’ils accordent notamment au social des Congolais, à la sécurité du territoire national, à la poursuite de la mise en œuvre des politiques publiques déclinées dans le Plan National Stratégique de Développement 2019-2023, à la mise en œuvre du Programme de développement de 145 Territoires, à la relance de notre économie et à la consolidation du processus électoral. Je salue donc les performances réalisées par le Gouvernement dans ces domaines"

Lors du dépôt de ce projet de loi à l'Assemblée nationale, le Gouvernement dirigé par le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a présenté un projet de budget autour de 29.520 milliards FC. À son tour, l'Assemblée nationale a travaillé pour accroître les recettes, les ramenant à 32.034 milliards FC. Donc il y a eu quand même un accroissement de 2.513 milliards de FC. Pour sa part, le Sénat a apporté un surplus de recettes de 468 milliards de FC. 

Les divergences appartenant désormais au passé, ce texte sera envoyé au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi en vue de sa promulgation au plus tard le 31 décembre de l'année en cours. La promulgation de ce texte permettra au gouvernement de se doter les moyens de sa politique tout au long de l'année 2023.