Remplacement de Kabund au poste de 1er vice-président de l'Assemblée nationale: selon Mende, la question n’est pas encore abordée mais le mot d’ordre de Tshisekedi sera suivi “fidèlement” 

Jean Marc Kabund/Ph ACTUALITE.CD

Réagissant à la question de savoir si le remplacement de Jean-Marc Kabund au poste de premier vice-président de l'Assemblée nationale était abordée déjà au sein de l'Union sacrée de la nation, le député national Lambert Mende a fait savoir que la question sera probablement posée après la publication du calendrier de la session de mars à la suite de la réunion de la conférence des présidents. Et qu’à ce moment-là, le mot d’ordre donné par Félix Tshisekedi sera respecté.

"Nous n'avons pas encore abordé ce problème puisque la conférence des présidents reste à convoquer. Je pense que c'est dans les heures qui arrivent, nous saurons bien ce qui va se passer parce que nous avons un chef de file dans l'union sacrée, c'est le Président Tshisekedi. Il nous donnera un mot d'ordre et nous le suivrons fidèlement", a indiqué Lambert Mende après la plénière consacrée à l'ouverture de la session mardi 15 mars 2022.

Et s'il (Kabund) résistait ? "Il n'y a encore rien de précis, je m'intéresse aux faits qui adviennent effectivement", a réagi Mende.

S'agissant de la proposition de loi Tshiani portée par le député national Nsingi Pululu, Lambert Mende précise que tout dépendra de ce qui sortira de la conférence des présidents.

"Tout cela sera débattu lors de la conférence des présidents et si la conférence des présidents estime qu'on peut la débattre, on l'a débattra, si tel n'est pas le cas, elle ne sera pas débattue, je ne suis pas à moi tout seul la conférence des présidents", a-t-il ajouté.

La session parlementaire de mars ouverte ce mardi est l’avant dernière session ordinaire avant d’aller aux élections prévues en 2023. Cette session comporte des enjeux politiques de taille. Elle se penchera sur les matières électorales et le contrôle parlementaire tant sollicité par les élus qui accusent souvent le bureau dirigé par Christophe Mboso de bloquer leurs initiatives parlementaires. 

Clément Muamba et Berith Yakitenge