António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a condamné fermement les attaques menées par les milices de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) contre le camp de personnes déplacées de Savo, dans la province d’Ituri. Ces attaques ont fait au moins 58 morts et 36 blessés parmi les civils.
Il a rappelé dans un communiqué que la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a déployé une patrouille sur le site et a échangé des tirs avec les assaillants. Les casques bleus ont mené des opérations conjointes avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) jusqu’aux premières heures du 2 février, repoussant les assaillants hors de la zone et sécurisant le site pour empêcher de nouvelles attaques.
António Guterres appelle les autorités congolaises à enquêter sur ces incidents et à traduire les responsables en justice, tout en notant le caractère répréhensible de ces attaques sur un site où des civils déplacés par le conflit avaient cherché la protection et l’assistance humanitaire.
Le Secrétaire général réitère que les Nations Unies, par le biais de sa Représentante spéciale en République démocratique du Congo, continueront à accompagner le Gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts visant à instaurer la paix et la stabilité.
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