RDC: Théodore Ngoy appelle l'Etat  « à mettre fin à cette fausse idée tendant à croire que la justice consiste à rabaisser, à humilier, à maltraiter, à ridiculiser les suspects ou les accusés »

Olivier Mpunga et sa mère
Olivier Mpunga et sa mère

L’image des forces de l’ordre de la RDC et de la justice ont été davantage ternie ces dernières semaines. Suite aux arrestations brutales, tortures et libérations inexplicables, le parti « Congo pour la Justice (C.Just.) par son Président, Théodore Ngoy a demandé à l’Etat d’agir. 

Il condamne « sans retenue les traitements inhumains et dégradants infligés aux personnes poursuivies en Justice ou recherchées par celle-ci,  par des éléments au service de la puissance publique, censée assurer la protection de la dignité des citoyens poursuivis en justice, lesquels sont, par ailleurs protégés par le principe général de présomption d'innocence, lequel principe constitue en même un droit procédural constitutionnellement protégé ». 

Et d’ajouter:

« Après ce spectacle, indigne de la République, du Gouverneur de la Province du Kongo central,  livré en pâture à des traitements inhumains et dégradants de la part des éléments chargés de l'exécution d'un mandat, il nous est donné de voir un jeune citoyen congolais de trente-deux ans, Olivier MPUNGA, dévêtu, torturé dans les locaux de la Police nationale, jusqu'à ce que mort s'ensuive. CJust. appelle avec instance l'Etat congolais à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à cette fausse idée,  qui anime  l'opinion tendant à croire que la justice consiste à rabaisser, à humilier, à maltraiter, à ridiculiser les suspects ou  les accusés ». 

Le parti de l’ancien candidat à la présidentielle en appelle instamment aux sanctions rapides, dans le respect de leurs droits respectifs, des auteurs et co-auteurs des actes ayant conduit au décès,  dans les locaux de la Police nationale,  de Olivier MPUNGA.

De janvier à novembre 2021, le BCNUDH a documenté 6,469 violations des droits de l’homme sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, ce qui représente une moyenne de 588 violations par mois.