Après les révélations, place aux plaintes pour la récupération des biens et des fonds détournés? 

Palais de Justice
Illustration. Palais de justice/Ph. droits tiers

Les acteurs de la société civile veulent passer à une autre dimension dans leur lutte contre les crimes financiers dont les flux financiers illicites. A la suite des révélations de Congo hold-up, la Campagne le Congo (CNPAV) n’est pas à vendre envisage d’autres actions dont la saisine de la justice.

« Le processus a commencé, mais ce n’est pas évident. On a essayé de le faire par le passé, mais le tribunal s’était déclaré incompétent. Nous ne comprenons toujours pas les motivations du tribunal dans ce dossier », a dit à ACTUALITE.CD, Jean-Claude Mputu, porte-parole du CNPAV, invité de l’émission Transparence. 

C’est un processus qui prendra du temps, précise t-il: « un collectif d’avocats serait constitué. Des avocats compétents, avec des valeurs et une éthique irréprochable qui veulent que les choses changent. C’est un processus qui a commencé. Une fois le collectif constitué, nous mettrons à sa disposition des données pour travailler et déposer les plaintes ». 

D’autres actions sont également prévues à l’étranger: « Cela ne se fera pas qu’au Congo. Il n’ y a pas que les dirigeants congolais qui sont pointés du doigt. Il y a aussi les personnalités et les banques étrangères. Certains des biens détournés se trouvent à l’étranger. Cela se fera non seulement avec notre collectif d’avocats, mais aussi avec des organisations partenaires. Ce n’est qu’une question de temps ». 

Et d’ajouter: 

« Le temps va devenir le cauchemardas de tous les corrompus de la République. Les gens parlent et les tiroirs s’ouvrent ». 

Vous pouvez suivre l’intégralité de cet entretien ici.