RDC : l'armée repousse une attaque des miliciens Mai-Mai contre une de ses positions à Butembo

Monument Historique au coeur de Butembo/Ph ACTUALITE.CD

L'armée congolaise a repoussé le matin de ce mercredi 24 novembre une attaque dirigée contre sa position par des miliciens Mai-Mai à Marundi, colline située au quartier Mukalangirwa, dans la commune Vulamba à Butembo (Nord-Kivu).

Selon l'armée, les miliciens Mai-Mai voulaient reconquérir leur ancienne position passée sous contrôle des forces loyalistes il y a une semaine, avant d'être repoussés.

Des habitants riverains ont rapporté à ACTUALITE.CD que l'attaque a débuté autour de 5h30 locales. L'un d'eux, habitant la cellule voisine de Mihake, dit avoir entendu des armes lourdes et légères pendant plus d'une heure, soit jusqu'à 7h30.

Information confirmée à ACTUALITE.CD par le commandant-ville des FARDC, le colonel Mozebo Epape, qui promet plus des détails au retour du théâtre de front.

Cet avant-midi, l'armée poursuit le ratissage dans la zone.

Cette attaque intervient une semaine seulement après une embuscade tendue à une équipe de patrouille par des miliciens Mai-Mai à Biasa, au pied de cette colline aujourd'hui théâtre de front, à l'entrée Nord de la ville. Embuscade au cours de laquelle deux agents de sécurité ont été tués, un militaire par balle et un policier par arme blanche.

Lire ici : RDC : deux agents de force de sécurité tués dans une attaque contre une patrouille à Butembo

Nombreux habitants de Mukalangirwa qui ont commencé à regagner leurs domiciles à Vulindi lundi et mardi ont de nouveau trouvé refuge dans des cellules voisines, notamment Mihake, Saba et Furu.

Depuis un mois, Butembo a enregistré 4 attaques des Mai-Mai, dont une contre un commissariat de la police, et trois autres contre les positions de l'armée, notamment à Vulindi, Kitakandi et Kungutha.

Les services de sécurité accusent le groupe Mai-Mai commandé par Baraka d'être auteur de ces attaques. Baraka est un jeune de moins de 25 ans et fils de feu Lolwako, un ancien milicien réputé dans la région au début des années 2000.

Claude Sengenya