Une délégation des femmes du cadre permanent de concertation de la femme congolaise (Cafco) a eu une séance de travail avec Gisèle Ndaya Luseba, ministre du genre, famille et enfant le 04 novembre. Cette rencontre a eu lieu dans le cadre du plaidoyer concernant l’usage de l’analyse comparative entre les sexes (ACS+) en RDC, après une formation en septembre dernier.
L’ACS+ est un processus analytique qui sert à évaluer les répercussions potentielles des politiques, des programmes ou des initiatives sur les femmes, les hommes et les personnes de diverses identités de genre. Le signe « plus » dans ACS+ reconnait que l'ACS+ ne se limite pas aux différences biologiques (sexe) et socioculturelles (genre) mais examine de nombreux autres facteurs identitaires comme la race, l’origine ethnique, la religion, l’âge, et les handicaps de nature physique ou mentale, et la façon dont leur interaction influence la manière dont on peut ressentir les politiques et les initiatives gouvernementales.
« Nous avons présenté à la ministre cette approche qui permet de déterminer avec précision les besoins des individus et particulièrement des femmes et des enfants et de pouvoir définir les politiques qui peuvent appuyer les initiatives proposant des réponses à ces besoins ciblés. Nous avons parlé de la santé, l’agriculture, l’entrepreneuriat, l’industrie. Le ministère du genre étant transversal,il touche à tous les secteurs de la vie et collabore avec tous les autres ministères» a expliqué Evelyne Mbata, membre du CAFCO.
Par ailleurs, en convenance avec la ministre, CAFCO va approfondir le travail autour de cette approche pour faciliter son usage dans les opérations du ministère du genre.
Prisca Lokale