Au mois de juillet 2021, les groupes armés ont été auteurs des exécutions sommaires d’au moins 111 personnes, dont 28 femmes et huit enfants, selon le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo (RDC).
Les combattants de divers groupes Maï-Maï (UPLC, Malaika, Zelambuma, Apa na Pale, FPP/AP et PERCI) ont commis le plus grand nombre de violations au cours du mois, ajoute la même source.
Au total, les groupes armés ont été responsables de 248 atteintes aux droits de l’homme, soit 50% du nombre total des violations enregistrées sur l’ensemble du territoire et une diminution de près de 32% par rapport aux 368 atteintes documentées au mois de juin 2021.
Pour lutter contre les groupes armés et l’insécurité dans la partie orientale du pays, les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu sont placées depuis le 6 mai en état de siège.