RDC : après avoir examiné les propositions faites par le gouvernement, le SYNAMED et le SYMECO décident de suspendre la grève

Vue de l'entrée de l'hôpital général provincial de Kinshasa. Photo droit tiers.
Vue de l'entrée de l'hôpital général provincial de Kinshasa. Photo droit tiers.

Les médecins des services publics de l’Etat membres du Syndicat national des médecins (SYNAMED) et du Syndicat des médecins du Congo (SYMECO) annoncent, ce samedi 31 juillet, la suspension de leur grève. Cette décision a été prise aux termes de leurs assemblées générales et conseils provinciaux tenus du mercredi 28 au vendredi 30 Juillet afin d’examiner toutes les propositions du Gouvernement dans le cadre des négociations ouvertes autour des revendications reprises dans leur cahier des charges.

Dans un communiqué publié ce jour, les médecins font savoir que ces revendications ont été rencontrées. Ainsi, ils appellent le banc  syndical des médecins d’endosser toutes les propositions qui leur ont été faites dans un accord formel que vont signer les deux parties.  

« Les médecins des Services Publics de l’Etat membres du SYNAMED asbl et du SYMECO ont : pris acte de toutes ces propositions faites par le Gouvernement de la République tant sur le plan administratif que sur le plan pécuniaire ; demandé au banc syndical des médecins de les endosser dans un accord formel avec le gouvernement de la République. Tenant compte de la volonté du Gouvernement de la République de continuer à rencontrer toutes les revendications reprises dans leur cahier des charges et soucieux de soulager la souffrance de notre population, les médecins des services publics de l'Etat membres du SYNAMED ASBL et du SYMECO ont décidé de suspendre la grève dès la signature formelle de l’accord entre le banc gouvernemental et le banc syndical des médecins », dit le communiqué des médecins.

Sur le plan administratif, il s’agit notamment de la promotion aux grades ; l'admission sous statut et la mécanisation ; la continuité de l'alignement à la prime de risque professionnel des  médecins non primés. S’agissant du volet pécuniaire, les médecins ont noté que, pour la prime de risque professionnel, le Gouvernement de la République a accepté de corriger en deux paliers l'injustice dont ils sont victimes depuis 2018 par rapport au taux de référence consacré ; quant aux indemnités de transport et de logement, ils ont noté que le Gouvernement a accepté de les intégrer dans le budget 2022 et enfin, disent les médecins, l'IPR étant institué par une loi, la révision de son taux ou suppression ne peut être discutée qu'au Parlement, autorité budgétaire.

Les médecins sont en grève depuis le 12 juillet à travers les hôpitaux publics du pays. Cette grogne a coïncidé avec la troisième vague de la pandémie de Covid-19 au pays.

Japhet Toko