RDC : le ministre de l'économie signe une série d'arrêtés portant fixation des prix de carburant terrestre et d'aviation

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Une série d'arrêtés ministériels ont été signés le 24 juillet dernier par le ministre de l'économie nationale Jean-Marie Kalumba Yuma, dont deux portant fixation des prix de carburant d'aviation dans les zones Ouest et Sud et deux autres qui fixent les prix de carburant terrestre dans les zones Sud et Ouest.

En effet, l'arrêté portant sur les prix de carburant terrestre dans la zone Ouest fixe le prix du litre d'essence à 1995 FC (1 $), celui du pétrole est fixé à 1430 FC (0.7 $). Le prix du gasoil est fixé à  1985 FC ( 1 $). Tandis que celui du gaz est fixé à 3.242 FC (1.66$), contre 1300 FC (0.66 $) FOMI. Cet arrêté est applicable dans les provinces suivantes : Kinshasa, Kongo  Central, Kwango, Kwilu, Mai-ndombe, Mongala, Nord Ubangi, Sud Ubangi,  Tshuapa ainsi que la zone de consommation Nord.

Comparativement au précédent arrêté, il n’y a pas de changement profond. Les prix de l’essence, du gasoil, du pétrole et du gaz sont restés les mêmes. Seul le prix du FOMI est passé de 1.148 FC à 1300 FC.

S'agissant de l'arrêté portant fixation des prix de carburant terrestre dans la zone Sud, le prix du litre d'essence est fixé à 2100 FC (1$), celui du pétrole est fixé à 1.870 FC ( 0.95 $). Le prix du gasoil est fixé à 2260 FC (1.1$). Comparativement au précédent arrêté, une légère hausse a été constatée. Cet arrêté est applicable dans les provinces suivantes : Haut-Katanga, Haut-Lomami, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Lomami, Lualaba, Sankuru et Tanganyika.

Par ailleurs, dans le secteur de carburant d'aviation, l'arrêté de la zone Sud fixe le prix à 93 dollars américains. Par contre dans la zone Ouest, le prix du carburant d'aviation (JET A1) est fixé à l'équivalent de 65 dollars américains.

Cette mesure du gouvernement fait suite aux revendications des opérateurs économiques de ce secteur qui se plaignaient du fait qu’au regard de la crise liée à la pandémie de coronavirus ils n'étaient plus en mesure de s'approvisionner comme il fallait. D'où la sollicitation auprès du gouvernement de la révision de la structure des prix. Ces prix ont été fixés de commun accord avec le comité de suivi des prix des produits pétroliers.

Clément Muamba