RDC : une question écrite adressée au ministre des ITP sur l'évaluation de la mise en œuvre du projet Tshilejelu

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Le député national Claudel Lubaya André a adressé, mercredi 21 juillet 2021, une question écrite au ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gizaro Muvuni, au sujet de l'évaluation de la mise en œuvre du projet Tshilejelu, lancé le 17 mars dernier par le Président de la République, Félix Tshisekedi.

Faisant usage des prérogatives reconnues à l'Assemblée nationale et aux députés nationaux par les dispositions des articles 100 et 138 de la Constitution, 168, 169, 170, 171 et 173, du règlement intérieur, l'élu de Kananga dans le Kasaï Central attend voir des explications du ministre des ITP sur des préoccupations suivantes :

- Le coût global du projet ainsi que la ou les source(s) de son financement ;

- Le coût du projet par province précitée ;

- Le niveau réel de libération des fonds destinés aux travaux de modernisation infrastructures, en ce compris les modalités et les dates de décaissements, et la hauteur des tant à des sommes décaissées pour chaque province reprise supra ;

- La hauteur des sommes restant dues au titre de financement pour chaque projet Kinshasa que dans le Grand Kasaï ;

- La fiche de renseignements exhaustifs pour toutes les entreprises en charge de l'exécution du projet par province et les modalités de leur sélection, en prenant soin de joindre les dossiers d'appels d'offre y relatifs assortis pour chaque cas, des cahiers de charge et des avis de la Direction générale du contrôle des marchés publics ;

- Le nombre total de kilomètres de routes déjà réhabilitées ou modernisées depuis le démarrage du projet à Kinshasa, à Mbujimayi et à Kananga en précisant, pour chaque cas, l'agent d'exécution et le maître d'ouvrage ;

- Les conclusions des études annoncées en cours de finalisation le 17 mars, pour que le projet Tshilejelu bénéficie aux anciennes provinces du Bandundu et de l'Equateur ;

- Le nombre approximatif sinon réel d'emplois créés pour les nationaux et les étrangers dans le cadre de la mise en oeuvre du projet en précisant pour chaque cas, le type d'emploi et le niveau de responsabilités ;

- Les dispositions prises pour garantir la qualité des travaux et la maintenance des ouvrages en fin de projet ;

- Le chronogramme d'exécution des travaux, y compris ceux déjà réalisés à ce jour, ceux en cours de réalisation et ceux restant à réaliser globalement par province;

- Les contraintes éventuelles auxquelles la mise en œuvre de cet ambitieux projet d'intérêt général sera confrontée.

Rappelons que le 17 mars dernier, dans la Commune de la Nsele, au quartier Mpasa, en périphérie Est de Kinshasa, le Président de la République Félix Tshisekedi avait officiellement lancé les travaux du grand projet «Tshilejelu», dans le cadre de la réhabilitation et de la modernisation des infrastructures routières à travers le pays. Ce projet pilote traduit la vision du Président de la République orientée vers le développement des infrastructures et l'amélioration de la qualité de vie de ses concitoyens.

Présentant la fiche technique du projet à cette occasion, le Directeur général de l'Office de Voirie et Drainage (OVD) avait indiqué que ce projet-pilote va concerner l'ensemble de la République et va s'exécuter en plusieurs phases. Entretemps, avait-t-il dit, des études sont en cours de finalisation pour que le Grand Bandundu et le Grand Équateur bénéficient, dans un futur proche, des effets bénéfiques dudit projet qui porte sur 3972 kilomètres de voirie de la Ville de Kinshasa, 101,77 kilomètres pour l'Espace Grand Kasai avec, à la clé, quelques villes et territoires clés, en l'occurrence, Mbuji Mayi (25.32 Km). Kabinda (10,5 Km), Lusambo (10 Km), Kananga (35 Km). Mweneditu (5.5 km) et Tshikapu (15,39 Km).

Jordan MAYENIKINI