CENI : retard déjà accumulé, la SYMOCEL attend de l'Assemblée nationale le calendrier afin de vider la question de désignation des délégués

Après la promulgation de la loi sur la réforme de la commission électorale nationale indépendante (CENI), la Synergie des missions d'observation citoyenne des élections (SYMOCEL) dit attendre la publication du calendrier de la désignation des membres du bureau de cette institution.  

La SYMOCEL qui regroupe plusieurs organisations qui plaident pour des réformes électorales avant les élections de 2023 veut rapidement passer à d’autres étapes après avoir échoué d’obtenir la dépolitisation de la CENI. Le processus de désignation des animateurs de la centrale électorale avait déjà été enclenché par les confessions religieuses en dépit du blocage constaté.

« Au sein de la société civile telle que la loi a voulu la repartir, vous avez les confessions religieuses, les organisations féminines et les organisations qui travaillent dans l'éducation civique électorale entre autres l'observatoire électoral. Il y en a qui ont commencé les tractations bien avant notamment les confessions religieuses. Il y en a d'autres aussi qui la commencent depuis l'adoption de la loi, mais nous nous en tenons à la promesse du bureau de l'Assemblée nationale de publier un calendrier par rapport au processus de désignation de nos différents délégués. Mais chaque sous composante travaille déjà sans attendre ce calendrier de manière à ne pas perdre beaucoup de temps une fois que ce calendrier est publié, et il va falloir vider cette question parce que on est déjà largement au-delà du délai », a dit ce mercredi 7 juillet à ACTUALITÉ.CD, Patrick Ntambwe, coordonnateur de la SYMOCEL.

La loi sur la CENI telle que promulguée a été rejetée par plusieurs acteurs et regroupements politiques ainsi que de la société civile car n’ayant apporté aucun changement. L’ECC avait même qualifié l’adoption de cette loi de coup d’Etat contre la République.

Clément Muamba