L’atelier de la revue après action (RAA) des 9ème, 10ème, 11ème et 12ème épidémies de la maladie à virus Ebola en RDC a débuté, lundi 7 juin à Kinshasa. Il est organisé par le ministère de la santé, hygiène et prévention et ses partenaires.
Le but de cet atelier est de renforcer les capacités du pays en matière de préparation, de détection et de réponse aux futures épidémies de la MVE et autres urgences de santé publique en RDC par l’identification et l’institutionnalisation des meilleures pratiques et leçons apprises ainsi que la remédiation d’éventuelles lacunes identifiées, en tenant compte des exigences du Règlement Sanitaire International ( RSI 2005).
« La République Démocratique du Congo (RDC) est confrontée à de multiples situations d’urgences de santé publique, entre autres les épidémies des maladies infectieuses, comme la maladie à Virus Ebola (MVE) à laquelle le pays est au 12ème épisode. Ces flambées épidémiques qui constituent une menace pour la sécurité sanitaire nationale et internationale sont à l’interface entre santé humaine, animale et environnementale. La RDC étant engagée dans la mise en œuvre de la feuille de route de la sécurité sanitaire mondiale, il était donc une nécessité pour le pays de faire cette RAA », a déclaré Mme Véronique KILUMBA, vice-ministre de la santé.
Ces quatre (4) dernières épidémies, tout comme les précédentes, n’ont pas bénéficié d’une RAA à cause de leur rapprochement. La RAA étant une composante du cadre de suivi-évaluation du RSI (2005) auquel sont astreints tous les Etats-membres de la région OMS y compris la RDC.
« (…) En RDC les épidémies d’Ebola se sont succédé ces dernières années et n’ont pas laissé le temps aux acteurs d’organiser des revues. C’est ainsi que malgré la pandémie de Covid-19, nous nous sommes donnés les moyens d’organiser cette revue après action. Le moment idéal pour effectuer une RAA est le plus tôt possible ou de préférence dans les trois mois suivant la déclaration officielle de fin de l'épidémie par le ministère de la santé, en collaboration avec l'OMS, lorsque les intervenants/acteurs de la réponse ont encore un souvenir frais et précis de ce qui s'est passé », a expliqué Dr Amédée Prosper Djiguemde, représentant de l’OMS.
Cet atelier qui réunit les médecins, les directeurs centraux, le Secrétaire général à la Santé, Hygiène et Prévention ainsi que les partenaires et les bailleurs internationaux du ministère de la Santé publique, se clôture le mercredi 10 juin 2021, à Kinshasa.
Thérèse Ntumba