Le lourd prix par la CENI pendant le processus électoral: 27 agents tués dont 3 par décapitation

Le bureau de la CENI incendié à Yumbi lors des violences communautaires/Ph ACTUALITE.CD

Dans son rapport présenté ce vendredi devant les députés, Corneille Nangaa a également présenté les difficultés auxquelles lui et ses équipes étaient confrontées. 

Il a rappelé que le bilan de ces cas d’insécurité pour la CENI est également lourd : 27 agents tués dont 3 par décapitation. 

Il est également revenu sur les pertes de matériels de la CENI soit par incendie ou par actes de vandalisme, l’insécurité liée à l’activisme des groupes armés dans les Uélé, l’Ituri, le Nord-Katanga ainsi que le Nord et Sud-Kivu ; les conflits inter-communautaires à Yumbi dans la province de Mai-Ndombe et dans le Tanganyika ; ainsi que le phénomène Kamuina-Nsapu dans l’espace des anciens Kasaï oriental et Occidental. 

Il y a eu aussi le cycle quasi infernal de violences et d’insécurité dans la sous-région, notamment les guerres au Soudan du Sud et en République Centrafricaine qui ont occasionné un déferlement de réfugiés sur le territoire congolais en provinces du Nord- Ubangi, Bas-Uélé, Haut-Uélé et Ituri. Cela sans compter des mouvements massifs de personnes entraînant la perturbation du vivre ensemble dans le territoire d’Irumu, le phénomène Mbororo qui menace jusqu’à ce jour la paix sociale dans les Uélé ainsi que l’expulsion de nos compatriotes du Congo-Brazzaville et de l’Angola.