L'Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) appelle les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à mutualiser les efforts pour une lutte efficiente contre le crime organisé liés aux espaces sauvages et à la forêt.
C'est dans ce contexte, qu'il organise en collaboration avec L'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), un atelier interministériel à Kinshasa afin de mutualiser les stratégies.
Selon Georges Eduardo, le Chef du Programme mondial de lutte contre la criminalité liées à la faune et à la flore pour l'Afrique centrale, il est plus qu'urgent que les Gouvernement et les agences, la société civile ensemble avec l'accompagnement de l'ONUDC puissent mettre ensemble les stratégies contre les grandes organisations criminelles qui détruisent l'écosystème mais surtout la biodiversité de la République démocratique du Congo.
"En tant que représentant de l'ONUDC, je voudrais adresser à tous les représentants de la RDC les remerciements de l'ONUDC et leur assure notre soutien pour travailler ensemble. Cet atelier fait partie des activités avec CEEAC et les États. Elle fait aussi partie de la politique de l'ONUDC pour l'Afrique qui concerne l'égalité des populations par le biais de la lutte contre le crime, le terrorisme et le financement du terrorisme. La vision de l'ONUDC prévoit de lutter contre les crimes organisés et de permettre un État de droit de mettre en place une réponse adéquate", a expliqué Georges Eduardo.
Et d'ajouter :
"L'activité d'aujourd'hui va démontrer que nous voulons travailler avec l'Afrique centrale et plus particulièrement en protégeant les ressources naturelles de la RDC. Ce n'est pas seulement pour le trafic d'espèces sauvages et la forêt mais c'est principalement le de lutter contre les organisations criminelles qui détruisent l'écosystème et bénéficient de moyens qui devraient revenir aux communautés locales. Je crois que nous pouvons apercevoir l'impact de crimes organisés sur la biodiversité. Si les Gouvernements ne se mettent pas ensemble, si la société civile et les académies ne se mettent pas ensemble, si on ne donnait une réponse adéquate de la Justice et on ne s'assurait pas de crimes environnementaux, l'héritage que nous laisserons à nos enfants sera une planète complètement détruite avec un impact considérable. Je voudrais ici rassurer ici l'accompagnement de l'ONU à toutes les agences de la RDC afin de renforcer la lutte contre la criminalité, protéger les ressources de la RDC et celle de l'Afrique."
Pour sa part, le représentant du Coordonnateur résident et Coordonnateur du système des Nations Unies en RDC à cet atelier, a rassuré le Gouvernement et ses partenaires de l'engagement du système des Nations Unies à soutenir les efforts du pays à lutter contre l'exploitation et le trafic d'espèces protégées.
"Je voudrais rassurer le Gouvernement de la RD.Congo et ses partenaires du fait que le système des Nations Unies est pleinement engagé à soutenir les efforts du pays visant à lutter contre l'exploitation et le trafic d'espèces protégées. Nous croyons que la préservation de l'environnement et la réponse à l'exploitation criminelle et à la contrebande font partie du développement durable", a-t-il déclaré.
C'est le vice-ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tchedya Patay, qui a lancé les travaux de cet atelier de 4 jours. C'était en présence de plusieurs autorités des agences engagées dans la lutte contre la Corruption, les crimes organisés et le trafic d'espèces sauvages et des bois.
Auguy Mudiayi