Covid-19 en RDC : Kinshasa plus touchée économiquement, UNICEF et PAM lancent un projet d’assistance alimentaire

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Dans un communiqué publié ce 18 mars, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et le Programme Alimentaire Mondial (PAM), informent de la mise en place d’un projet d’assistance alimentaire, en faveur des personnes vulnérables touchées par l’impact socio-économique de la Covid-19 à dans la commune de la N’Sele, à Kinshasa.

En effet, ce projet  se fait sous forme de transferts monétaires. C’est un projet pilote financé par le Bureau d’assistance humanitaire de l’USAID (BHA) et le Bureau britannique des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement (FCDO), qui cible 123.000 personnes de cette commune rurale de Kinshasa, qui dépendent du travail journalier ou du commerce informel. Il vise également à compenser la perte de revenus occasionnée par la pandémie de COVID-19.

« La ville de Kinshasa a non seulement subi le plus gros de l'impact sanitaire du COVID-19, mais elle a également été la plus durement touchée par les retombées économiques de la pandémie, avec la perturbation des chaînes d'approvisionnement et les restrictions de mouvement, faisant grimper les prix des denrées alimentaires et ayant un impact négatif sur l'économie informelle dont dépend la grande majorité des résidents », a déclaré le Représentant pays du PAM, Peter Musoko.

Le lancement officiel du projet fait suite à plusieurs mois de préparatifs visant à s’assurer que les transferts monétaires effectués parviennent aux résidents qui en ont le plus besoin.

« Pour l’UNICEF, ce projet est une opportunité pour appuyer le Gouvernement de la RDC dans le cadre du développement d’un système national de protection sociale sensible aux chocs et de son registre social des ménages pauvres et vulnérables », a déclaré Edouard Beigbeder, Représentant de l’UNICEF en RDC.

La commune de la N’sele, qui comprend des communautés urbaines, périurbaines et riveraines, se situe à la périphérie ouest de Kinshasa et fait partie des zones de santé de la capitale qui ont les scores les plus faibles en termes de sécurité alimentaire et d’accès aux services sociaux de base.

Thérèse Ntumba