RDC : les avocats de Samih Jammal alertent sur l'état de santé “inquiétant” de leur client et sollicitent un “transfert” d'urgence à l'étranger pour une intervention chirurgicale

Samih Jammal lors du procès 100 jours/Ph. ACTUALITE.CD

Les avocats conseil de l'homme d'affaires libanais Samih Jammal demandent aux autorités congolaises d’autoriser leur client à effectuer un voyage à l’étranger pour une intervention chirurgicale d’urgence suite à la détérioration de son état de santé.

M. Jammal souffre, selon ses avocats, d’une déformation au niveau du bassin, lui procurant des douleurs atroces. Sa santé inquiète de plus en plus à leur en croire.

" La santé de l'homme d'affaires samih jammal est de plus en plus inquiétante. Après avoir était autorisé de quitter le CPRK où il a passé 8 mois, l'homme d'affaires est  admis dans un centre de santé dont il est le seul malade, lequel centre a fait ses preuves mais faute d'une spécialité avérée pour procurer les soins adéquats à leur seul malade, il assiste stérilement à la souffrance de leur unique patient. Ce dernier souffre d'une déformation au niveau du bassin qui lui procure des douleurs atroces. Ainsi pendant les 12 mois de sa détention, son état va de mal en pis ", dénoncent les avocats de Samih Jammal. 

Et de poursuivre :

" Il sied de rappeler que le centre Nganda et la clinique Ngaliema avaient tour à tour refuser de soigner son cas, car celui-ci est < non grata > d'après eux. Le collectif des avocats français et congolais de Monsieur Jammal s'inquiète et sollicite un transfert d'urgence à l'étranger pour une intervention chirurgicale dans un centre spécialisé  à la chirurgie esthétique de remplacement du côlon. Étant donné que la vie humaine est sacrée comme le dit la constitution de la République démocratique du Congo ".

Ces avocats demandent, par ailleurs, au Président de la République de "s'impliquer" pour que Samih Jammal puisse recouvrir la possibilité de se faire soigner.

Pour rappel, c'est depuis le 20 Juin  2020 que Samih Jammal a été condamné  dans le cadre du procès dit de 100 jours, à 20 ans des travaux forcés pour détournement des fonds destinés au programme des 100 jours de Félix Tshisekedi, corruption et blanchiment des capitaux.

Ivan Kasongo