Le directeur provincial du service de contrôle et paie des enseignants, SECOPE, de Lomami a été mis aux arrêts ce mardi 9/2/2021 à Kabinda, capitale provinciale de Lomami, indique une source judiciaire sur place.
Le parquet général près la cour d'appel de Lomami reproche au directeur provincial du Secope Isidore Kasenge le détournement des deniers publics à travers la création des écoles fictives.
Il sied de signaler que pour le même motif le chef d’antenne urbaine SECOPE/Kabinda, Charles Muenze Mpeye a également été mis aux arrêts le lundi 8/2/2021 par le même parquet général.
Des indiscrétions obtenues du parquet général de Lomami révèlent que d’autres cadres provinciaux de l’EPST/Lomami sont dans le viseur de la justice car impliqués dans les actions de sabotage de la gratuité de l’enseignement de base par l'exigence des frais scolaires aux parents.
Sur le même registre des écoles fictives, sept présumés faux enseignants dont un directeur appartenant à une école qui n'existe que de nom, sont aux arrêts depuis la semaine dernière. Ils ont été appréhendés quelques minutes après le retrait de leurs salaires du mois de janvier 2021.
Transférés au parquet près le tribunal de grande instance de Kabinda, ces présumés faux enseignants se trouvent sous mandat de dépôt à la prison centrale de Ludimbi à Kabinda.
Dans sa correspondance du 25/11/2020 adressée à la direction provinciale du SECOPE/Lomami, la commission justice et paix du diocèse de Kabinda avait dénoncé l’existence des écoles fictives et la politisation de la mécanisation des écoles secondaires éligibles à la paie de janvier 2021.
Cette structure de l'église catholique, avait, sur base des éléments en sa possession, affirmé que 22 écoles primaires fictives sur la ville de Kabinda ont été mécanisées et payées à partir du mois d’octobre 2020.
Sosthène Kambidi