Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) se sont inclinés (1-2) face aux Lions indomptables du Cameroun en quart de finale du Championnat d’Afrique des Nations (Chan).
« Les points négatifs, c’est ce que nous avons vécu ici. Ce n’est pas humain ce qu’on a fait. Je parle spécialement de mon cas. On m’a fait prendre des médicaments alors que je n’étais pas malade. Je ne souffrais pas de Covid-19. On m’a déclaré covid et ce n’est pas normal. Et je ne suis pas le seul. Toute notre délégation a subi cela. J’ai des joueurs qui n’ont pas joué alors qu’ils n’étaient pas covid. Et je crois que ce n’est pas beau du tout et à la limite criminel. Il fallait qu’on le dise. On est dans le football, c’est la joie, l’amitié, la fraternité, ce n’est pas tuer les gens », a confié Jean-Florent Ibenge Ikwange à la conférence de presse d’après-match.
Les Fauves Congolais avaient mal entamé cette explication laissant le monopole du ballon à l’équipe adverse qui s’est mise en confiance. Mais quelques minutes plus tard, un peu contre le court du jeu, ils vont ouvrir la marque grâce à Glody Lilepo Makabi à la 21ème minute qui reprenait de la tête une autre remise de la tête de Dark Kabangu sur un corner d’Amédé Masasi.
En ce moment du match, tous les feux étaient au vert pour les Congolais qui ont continué à attaquer mais ont, Hélas, trop euphorique après leur ouverture du score. Les Camerounais, très malins, vont en profiter pour égaliser dans les conditions presque similaires sur un corner avec malheureusement une mauvaise appréciation de la trajectoire du ballon par le portier congolais, Matampi Vumi Ley qui revenait après avoir été testé positif au Coronavirus.
Toujours dans leur élan et voulant aller chercher un 2ème but, les Congolais vont s’ouvrir et manquer de concentration qu’ils vont payer très cher parce que les Camerounais vont inscrire un 2ème à quelques minutes de la pause et vont renverser l’ascendant psychologique du match à leur compte.
Au retour des vestiaires, les Camerounais ne sont plus pressés pour attaquer attendant les Congolais derrière avec un bloc très compact qu’ils ne réussiront pas à percer malgré les nombreuses tentatives.
Michel TOBO