Des militaires congolais ont manifesté leur colère vendredi 29 janvier en pleine capitale Kinshasa pour réclamer le paiement de leur solde. C’est dans la commune de Gombe, siège des institutions, que ces militaires se sont illustrés notamment en perturbant la circulation des véhicules.
Le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a réagi ce samedi à ce mouvement de colère et parle des militaires qui n’ont pas encore subi le contrôle biométrique.
« Il s’agit des militaires absents et non justifiés dans leurs unités lors de contrôle biométrique pour l’assainissement des effectifs des FARDC. Et ce, au lieu de patienter comme nombre de leurs collègues se trouvant dans la même situation en dépit des efforts fournis par la haute hiérarchie de l’armée pour les remettre dans leurs droits », dit le général Léon Richard Kasonga, porte-parole des FARDC.
Le porte-parole est ferme : « Aucune réclamation collective et aucune manifestation par les militaires sur la voie publique n’est tolérée. Elles constituent des violations graves aux lois et à la discipline ».
Le général Kasonga annonce des poursuites à l’encontre des protestataires. « L’acte poste par ce groupe de militaires étant considéré comme une violation manifeste et intentionnelle des dispositions légales et disciplinaires régissant notre armée, les instigateurs et les meneurs ont été appréhendés et mis à la disposition de la justice militaire pour subir la rigueur de la loi », dit le porte-parole de l’armée.