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Nord Ubangi : l'armée a libéré les 2 pêcheurs congolais pris en otages par les Anti-Balaka à Mogoro
Femme
- Sécurité
- Mercredi 27 janvier 2021 - 22:13
Les Forces armées de la République démocratique du Congo ont libéré 2 pêcheurs congolais pris en otages par les rebelles centrafricains Anti-Balaka au village Mogoro (Nord-Ubangi).
C'est le vice - gouverneur du Nord Ubangi , Oscar OSHOBALE OYOZU qui a annoncé la nouvelle à la presse locale. Il a également annoncé le renforcement de mécanisme de sécurité à cette partie frontalière entre la République démocratique du Congo et la République centrafricaine.
" Nous avons dépêché les Forces armées congolaises et elles nous ont ramené les 2 des otages pêcheurs congolais kidnappés par les rebelles centrafricains ce mardi. Nous avons à l'occasion renforcé la frontière RDC- RCA avec nos forces navales pour sécuriser le long de la rivière Ubangi qui nous sépare avec la RCA", a déclaré le vice - gouverneur du Nord Ubangi , Oscar OSHOBALE OYOZU à la presse.
L'autorité urbaine fixe l'opinion publique qu'il ne s'agit pas d'une menace du gouvernement centrafricain voisin mais plus d'une aventure des rebelles Anti-Balaka qu'elle qualifie de "barbarie sans objet".
" ce n'est pas une menace de part le pouvoir centrafricain mais c'est une aventure d'une frange de la rébellion Anti Balaka que la RDC ne va jamais tolérer ce que nous, autorités provinciales du Nord Ubangi qualifions de barbarie sans objet ", a précisé le vice-gouverneur Oscar OSHOBALE OYOZU.
Le gouvernement provincial invite toute la population au calme et à vaquer librement à leurs occupations.
" Pour l'heure , la situation sécuritaire est calme et j'invite la population au calme et à faire confiance à nos forces navales qui sécurisent la frontière avec la RCA voisine ", a conclu le vice-gouverneur.
Les pêcheurs congolais ont kidnappés du 18 au 19 janvier 2021 par les Anti-Balaka sur la rivière Ubangi notamment sur l'îlot PITO.
À la suite de ce scénario, la société civile locale était montée au créneau pour alerter les autorités et demander la libération sans condition des otages.
Didier Dutimo, à Gbadolite
