Union sacrée : « toute allégeance faite individuellement par un élu expose son auteur aux conséquences prévues par l'article 110 de la Constitution », prévient ACO de Patrick Bologna

Patrick Bologna/Ph ACTUALITE.CD

La transhumance observée au sein de la classe politique congolaise depuis la mise en place de l’Union sacrée, ne cesse de résonner. C'est dans ce contexte que le parti politique Avenir du Congo (ACO) de Patrick Bologna prévient ses membres députés que toute allégeance politique faite individuellement les exposerait à des sanctions.

« Il ressort de l'article 52 des statuts de l'ACO que le Président national engage le parti et le représente dans tous les actes de la vie civile et politique. Il en est le porte-parole. Il va sans dire que seul le Président national a la qualité de faire acte d'adhésion à une plateforme politique quelconque, et ce, au début ou en cours de la législature, engageant ainsi tous les membres du parti, notamment les députés nationaux, les sénateurs ainsi que les députés provinciaux », a dit le sénateur Etumba Boyengo Tristan, secrétaire général du parti dans un communiqué lundi 25 janvier 2021.

En l'espèce, a-t-il rappelé, l'ACO avait adhéré à la majorité parlementaire constituée des élus des regroupements et partis politiques membres du FCC.

Par la même occasion, le parti politique ACO renouvelle son appartenance au FCC et rappelle qu'à la suite des élections générales de 2018. Le parti compte 12 députés nationaux à l'Assemblée nationale, 7 sénateurs et 23 députés provinciaux.

Plusieurs regroupements politiques du FCC mutent du FCC vers l’Union sacrée mise en place par Félix Tshisekedi après la fin de la coalition FCC-CACH.

Clément Muamba