Le camp Katumbi réagit: « l’arrogance et la fatuité du maître d’ouvrage délégué n’ont aucune raison d’être », dit Kamitatu

ACTUALITE.CD

Olivier Kamitatu, directeur de cabinet et porte-parole de Moise Katumbi, a réagi aux différentes sorties médiatiques des pro-Félix Tshisekedi après la polémique provoquée par les propos de Jean-Marc Kabund sur le partage des responsabilités au sein de l’Union sacrée.

« A ce stade de la recomposition du paysage politique en RDC, la logique arithmétique devant laquelle se trouve confrontée la nouvelle coalition en gestation appelle beaucoup de retenue & d’humilité. L’arrogance et la fatuité du maître d’ouvrage délégué n’ont aucune raison d’être », a t-il publié sur Twitter. Un message relayé par Moise Katumbi lui-même.

Pour rappel, Jean-Marc Kabund, s’adressant aux députés FCC, a fustigé le fait que Jean-Pierre Bemba et Moise Katumbi auraient demandé la primature et la tête de l’Assemblée nationale.

 

Il n’y a qu’un seul chef et c’est Félix Tshisekedi, insistent les proches du Chef de l’Etat. Certains membres de son cabinet ajoutent qu’il ne devrait pas tomber dans le même piège qu’avec le FCC de Joseph Kabila. 

Aujourd’hui, toujours selon son entourage, les dissidents du FCC sont quasiment majoritaires au sein de l’union sacrée qui se forme autour de Félix Tshisekedi.

Certains pro-Félix Tshisekedi ajoutent même si l’ancien président de la République Joseph Kabila fait le premier pas, il pourra même être admis à l’Union sacrée.

Et cela n’est pas du gout du MLC de Jean-Pierre Bemba et d’Ensemble pour la République de Moise Katumbi.

Dans les rangs d’ Ensemble pour la République de Moise Katumbi et du MLC de Jean-Pierre Bemba, certains cadres estiment même que Félix Tshisekedi se serait servi d’eux, en quelque sorte, pour faire tomber le bureau de l’Assemblée nationale et fragiliser Joseph Kabila.

Ils insistent pour que tout soit écrit. Il faut une charte, un programme, un consensus sur les réformes essentielles. 

Tout doit être clair dans un document même sur le partage des responsabilités pour ce que certains appellent équilibre des pouvoirs.

Il faut également dire que les lignes ont bougé depuis la chute du bureau de Jeanine Mabunda. 

Félix Tshisekedi se sent davantage en position de force avec l’arrivée en grand nombre des transfuges du Front Commun pour le Congo. 

Certains de ses proches brandissent toujours la menace de la dissolution de l’Assemblée nationale, si ce qu’ils considèrent comme blocages persistent.