Assemblée nationale : le contrôle de l'action gouvernementale figure parmi les missions confiées par la Cour constitutionnelle au bureau d’âge, soutient Jacques Ndjoli

Photo ACTUALITE.CD.

A l’issue de la plénière inaugurale de la session extraordinaire à l’Assemblée nationale ce mardi 5 janvier, le député Jacques Ndjoli a réagi aux inquiétudes du Front commun pour le Congo (FCC), qui s’oppose à l’organisation du contrôle parlementaire sous la conduite du bureau d’âge.

Pour ce député du Mouvement de Libération du Congo (MLC), en  habilitant le bureau d'âge à exercer le contrôle parlementaire, la Cour constitutionnelle a agi en régulateur puisqu’étant une situation inédite.

« Nous nous trouvions dans une situation inédite. Nous avons été obligés de recourir à la Cour constitutionnelle qui a fait usage de son pouvoir régulateur. Et, dans l’arrêt de la Cour, il est déterminé le périmètre de l'action du bureau d'âge. Parmi les missions fixées par la Cour constitutionnelle dans son élan d'interprétation, il a été prévu le contrôle de l'action gouvernementale. Donc à partir du moment où la Cour agit comme élément de complément ou d’explicitation de la constitution, je crois qu'il ne doit pas y avoir débat », a dit Jacques Ndjoli.

Le déroulement de cette plénière d'ouverture a été perturbé pendant quelques minutes par le PPRD Didi Manara, estimant pour sa part que le bureau d'âge a ajouté d'autres matières en dehors de celles énumérées par  l'arrêt de la Cour constitutionnelle. Il s'est opposé notamment au point relatif au contrôle parlementaire contenu dans le projet des matières proposées à la plénière par le bureau d'âge. Cependant, il a été très rapidement maîtrisé. Les députés pro-Union Sacrée ont érigé une barrière devant la tribune pour ainsi permettre au rapporteur du bureau d'âge, Gaël Bussa, de poursuivre la lecture entamée, après un petit temps d'interruption, du projet de calendrier de la session extraordinaire.

Berith Yakitenge