RDC: l’ECC fait remarquer que ces massacres perpétuels demeurent le fruit de la trahison de certains fils et filles du pays, elle rappelle la nécessité de mettre en place les mécanisme de la justice transitionnelle 

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L’Eglise du Christ au Congo (ECC) fait remarquer que « les massacres perpétuels, en dépit des efforts inlassables du Chef de l’État et du gouvernement de la République demeurent, malheureusement, à ce jour d’autre part, le fruit de la trahison de certains fils et filles du pays qui se livrent à des intérêts vaniteux ».

Ce mard, l'ECC a commémoré pour la première année depuis son institution, le 4 janvier 2020 par son Représentant Légal et Président National, Révérend Dr André Bokundoa-bo-Likabe, « la journée des Martyrs de l’indépendance et du Génocide congolais avec plus de 6.000.000 de morts ». 

« Le cœur meurtri des Congolais ne cesse de saigner pour leurs compatriotes arrachés, injustement et sauvagement, et tous les jours à la vie par le fait de l’insécurité récurrente dans le pays et particulièrement par les groupes », dit l’Eglise Protestante.

L’ECC rappelle que la nuit de la traversée de la Saint-Sylvestre du 31 décembre 2020 au 1er janvier 2021, un bain de sang a, à nouveau, fait au moins 22 morts civils selon le bilan établi. « Et encore plus récemment, des jeunes pilotes, fleurons de la Force aérienne congolaise qui ont perdu la vie dans le cadre de l’exercice de leur fonction sous le drapeau ».  

L’Eglise protestante dénonce à la fois le silence du peuple congolais, des institutions de la République, des acteurs politiques et sociaux ainsi que de la Communauté internationale sur le génocide qui continue d’être perpétré sur le sol congolais ». Elle exhorte également le Président de la République, en sa qualité de garant de la Nation, « de consolider les acquis des consultations nationales qu’il a menées pendant près d’un mois et d’impliquer toutes les forces de la société à la démarche des solutions durables et consensuelles aux problèmes des congolais ».

L’autre point important, c’est la nécessité, dit-elle, de mettre en place les mécanismes de la justice transitionnelle afin de rendre justice à toutes les victimes de la barbarie en RDC dont certains auteurs sont nommément cité dans le Rapport Mapping des Nations Unies ainsi que pour dissuader ceux et celles qui ont à l’esprit des velléités similaires ».