Affaire Puela contre le Bureau de l’Assemblée nationale : Educiel redoute un possible retard dans le processus de mise en place de nouveaux animateurs de la CENI

Le bâtiment de la CENI/Ph droits tiers

La commission éducation civique et observation électorale (EDUCIEL) a, dans un communiqué, ce mardi 17 novembre, émis de crainte en ce qui concerne les conséquences que pourraient engendrer la démission du bureau de l’Assemblée nationale à la suite de la démarche entreprise par le député Albert Fabrice Puela devant le Conseil d’Etat.  

Cette organisation spécialisée dans les questions électorales craint que par exemple que si le bureau de la chambre basse tombait, qu’il y ait retard dans la mise en place de nouveaux membres du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Pour illustrer sa crainte, Educiel cite le retard constaté ce jour pour le remplacement du premier vice-président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund-A-Kabund, déchu il y a plus de 3 mois.

Cette structure qui appelle à la stabilisation du climat dans les institutions invite le député Albert Puela à user de sa « sagesse et expérience » pour solliciter la surséance du dossier au Conseil d'État. Educiel invite le comité des sages de la chambre basse du parlement à s'investir pour la paix, la cohésion et l'entente entre les membres de l’Assemblée nationale.

Elle insiste sur la nécessité d’améliorer les questions sécuritaires et la situation socioéconomique du pays et des congolais qui croupissent dans la misère indescriptible.

Berith Yakitenge