Passeport: Quid de l’évaluation de l’ancien contrat avec Semlex, s’interroge CNPAV 

Ph. ACTUALITE.CD

Un arrêté interministériel a été signé le 10 novembre par la ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzenza, et le ministre des Finances, Sele Yalaghuli, sur le nouveau prix passeport congolais.  Désormais le taux de la taxe à percevoir sur la délivrance d’un passeport ordinaire électronique et biométrique est fixé à un montant en franc congolais équivalent à 99 USD ».

La campagne « Congo N’est Pas à Vendre » considère que cette décision est un pas important dans la bonne direction, « celle de fournir le passeport congolais à un prix plus accessible et par un processus transparent ». Ces activistes se posent encore de nombreuses questions: 

1. Par quelle procédure a eu lieu cette passation de marché ?

2.  Quelle est l’entreprise à laquelle le gouvernement congolais a attribué ce marché ?

3. Comment le gouvernement compte réduire les frais connexes qui pèsent sur le prix officiel du passeport ?

4.  Quid de l’évaluation de l’ancien contrat avec Semlex et dont les investissements  auraient dû s’élever à plus de 200 millions de USD ?

La campagne « Le Congo n’est pas à vendre » demande que la suite de ce dossier passeport soit gérée en toute transparence et que toutes les informations le concernant soient rendues publiques et accessibles à la population congolaise. De ce fait nous demandons dans un premier temps :

1. Que les citoyens congolais soient rassurés que les 99$ du prix du passeport puissent inclure l’ensemble des frais y compris ceux dits connexes

2. La publication du contrat

3. La publication de la procédure d’octroi du marché public

4. L’identité et la propriété réelle du bénéficiaire de ce contrat

5. La mise en place d’une procédure transparente pour l’octroi du contrat définitif

« Tout en reconnaissant l’avancée que représente l’arrêté des ministres des Affaires étrangères et celui des Finances, Le Congo n’est pas à vendre » rappelle que la lutte honnête et efficace contre la corruption et le trafic d’influence passe par le respect strict des processus de passation de marché. De ce fait, nous demandons une communication formelle du Gouvernement afin d’éclairer l’opinion », s’interroge CNPAV.

Et les questions sont nombreuses:

CNPAV s’interroge par exemple demande si la piste d’une production nationale des passeports, comme cela s’est fait par le passé, est pris en considération. Est-ce qu’il est nécessaire de confier une affaire relevant par excellence de la souveraineté nationale à une entreprise étrangère ?