RDC : le NDC-R aile Gilbert Bwira appelle Félix Tshisekedi à consulter aussi les groupes armés pour une solution au problème sécuritaire

Ph/actualite.cd

Le groupe armé Nduma defense of Congo Rénové (NDC-R), aile Gilbert Bwira se dit prêt à participer aux consultations annoncées  à partir de ce lundi à Kinshasa.

Dans un  communiqué rendu public ce dimanche  1er novembre à Goma (Nord-Kivu), le NDC-R appelle le chef de l'État Félix Tshisekedi à élargir ces consultations aux groupes armés pour définir des stratégies idoines en vue de la pacification du pays.

« Vu l'objectif principal poursuivi par ple NDC-R qui est de participer à la pacification et à la bonne gouvernance du pays, nous, hauts cadres du NDC-R, félicitons et encourageons le processus des consultations annoncées par le Président de la République dans le but de faire participer toutes les couches et créer une union sacrée de la nation. Étant acteurs majeurs engagés dans le processus de paix, sollicitons notre participation et celle d'autres mouvements armés aux consultations pour qu'ensemble nous puissions trouver des voies et moyens (stratégies) pour arriver à mettre fin à l’insécurité et à la prolifération des groupes armés dans notre cher et beau pays», lit-on dans un communiqué signé conjointement par Gilbert Bwira et Désiré Ngabo, respectivement commandant et président du NDC-R. Le NDC-R fait partie d'une centaine de groupes armés actifs en RDC, notamment dans sa partie orientale.

En août dernier, près de 500 éléments de NDC-R, avec à leur tête leur chef militaire Gilbert Bwira, se sont rendus aux FARDC en territoire de Masisi. Ils sont présentement cantonnés à Rumangabo, près d'une des grandes positions des FARDC dans le territoire de Rutshuru, où ils attendent le processus de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR). 

Au moment où le chef de l'État annonce consulter les forces vives du pays pour la formation d'une union sacrée de la nation, le NDC-R estime que les groupes armés font partie des acteurs non négligeables pour aider le pays à retrouver la clé à l'épineux problème sécuritaire qu'il connaît depuis plus de deux décennies.

Jonathan Kombi, à Goma