RDC : Azarias Ruberwa réaffirme que Minembwe est exclusivement localisé dans le territoire de Fizi

capture écran Minembwe

Le ministre d’Etat de la décentralisation et réformes institutionnelles, Azarias Ruberwa a répondu ce mardi aux questions lui posées lors de la plénière du 19 octobre dernier par les députés nationaux. Il a regroupé la vingtaine de questions par thématiques. C’est ainsi qu’au sujet des limites de la commune de Minembwe, il est resté formel : cette entité se situe uniquement dans le territoire de Fizi.

« S’agissant de piétinement de la commune de Minembwe sur les autres territoires notamment Mwenga, Uivra et Walungu, il y a lieu d’affirmer qu’il n’en est pas du tout question étant donné que la cmmune se localise entièrement dans le territoire de Fizi. », a-t-il répondu.

Au moins cinq députés dont Amy Ambatobe qui est élu de Fizi, avaient signifié que dans ses limites, la commune contestée de Minembwe s’étant dans d’autres territoires dont Walungu, Uvira et Mwenga. Azarias Ruberwa a aussi dit que Minembwe.

Contexte

Le bourgmestre de Minembwe était installé le 28 septembre en présence notamment du ministre d’Etat de la décentralisation et réformes institutionnelles, du ministre de la défense nationale, du gouverneur du Sud-Kivu, des chefs de la police et de l’armée ainsi que des dix députés nationaux. 

Au cours de la plénière du lundi 19 octobre, les députés avaient posé une vingtaine de questions au patron de la décentralisation après son interpellation initiée par le député Muhindo Nzangi. Ruberwa avait, dans son exposé, confié que c’est le gouvernement provincial qui avait installé Gad Mukiza notifié depuis deux ans. Des allégations rejetées juste après par l’incriminé dans un communiqué.

Selon les textes de la chambre basse du parlement, après la réponse du ministre d’Etat, la parole sera accordée à Muhindo Nzangi, initiateur de l'interpellation pour une conclusion. Sa démarche peut aboutir à des recommandations ou il peut la transformer en motion de défiance s'il estime que les réponses ne sont pas satisfaisantes. Dans cette seconde hypothèse, il lui faudrait au moins 51 signatures de ses collègues pour que cette motion soit portée et débattue en plénière.