RDC-Inga 2: fin des travaux de réhabilitation du G28, le désensablement de la turbine s'intensifie pour une remise en service avant fin 2020

Le groupe G28. Ph. ACTUALITE.CD.

Les travaux de réhabilitation et modernisation du groupe 8 de la centrale Inga 2 ont pris fin. Arrêtée depuis 2018, la machine devait être remise en service en juin 2020 mais cela n'a pas été possible avec la pandémie de covid-19, qui a forcé les expatriés qui y travaillaient de regagner leur pays avant d'y retourner.

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Un plongeur. 

Ce bon moment de l'arrêt a créé un problème. Le sable s'est introduit en aval et en amont de la turbine dans les panneaux de grille. C'est ainsi que la Société nationale de l'électricité (SNEL) a pris l'engagement avec deux sous-traitants pour désensabler le plus vite possible afin de permettre au G28 de bien fonctionner à nouveau. Il s'agit des Panafrika des Métaux (PAM) en amont et de Hydrome en aval.

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Travaux de désensablement au barrage.

Et pour mieux faire ce travail, ces techniciens ont jugé bon d'arrêter le G27 voisin pour raison de sécurité des plongeurs car les tourbillons présentent un grand danger.

" Le travail principal de nettoyer l'entrée du groupe G28 mais pour y arriver il faut sécuriser les plongeurs en arrêtant le G27 avec ses tourbillons. Nous sommes en train de désensabler, il y a des panneaux de grille à démonter qui sont  sablés et pour faire tourner la machine en réparation, il faut nécessairement désensabler. Nous sommes à plus de 8 mètres de hauteur du sable en aval tandis qu' en amont de panneaux de grille nous sommes à 5 mètres. D'ici au moins six semaines tout prendra fin. Nous avons deux shifts, jour et nuit. 12 plongeurs pour chaque shift. Chaque plongeur fait 1h30 sous l'eau ", a expliqué James Kitenge, chef d'équipe des plongeurs de PAM.

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G28

Pimpante neuve, cette machine montée par deux exploitants, GE général electric et andritz hydro avec le financement de Kamoto Cooper Corporation (KCC) est déjà en phase d'essais. Elle a été équipée d'une technologie moderne de commande à distance comme pour le G27, G22 et G21.

" Maximum un mois pour les essais. Il y en a qui se font à sec, la machine à l'arrêt et d'autres qui sont avec la machine sous eaux. Nous faisons actuellement les premiers essais, les autres essais se feront après le désensablement en amont et en aval. Sa durée de vie est d'au moins 25 ans ",  a expliqué Olivier Tshibangu, chef de division ai de la centrale Inga 2.

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Les conduites forcées

Le G28 a une capacité de 165 MW autant pour le G27. L'arrêt de ces deux machines a causé un déficit d'au moins 330 MW. Les abonnés d'une partie de l’ouest et une du sud du pays sont impactés. À ceci s'ajoute la perte de 185 MW depuis fin septembre avec les travaux sur le G16 et G24.

Fonseca MANSIANGA, à Inga