Assemblée nationale : plénière ce jeudi pour débattre de l'opportunité de l'interpellation des membres du gouvernement

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Le bureau de l'Assemblée a convoqué ce jeudi 15 août à 13 heures, une plénière pour débattre sur l'opportunité de l'interpellation de certains membres du gouvernement.

Parmi les membres du gouvernement interpellés figurent notamment le d'État en charge de la décentralisation Azarias Ruberwa, le ministre de la défense et sécurité, Aimé Ngoy Mukena.

Pour Azarias Ruberwa, son interpellation est initiée par le député Muhindo Nzangi Butondo en rapport avec l'installation « singulière » des animateurs de la commune rurale de Minembwe.

Mardi, M. Ruberwa a dit qu’il attend avec plaisir l’invitation de l’Assemblée nationale.

« Je ne suis pas encore invité au parlement. Il n'y a pas une invitation formelle qui me demande d'aller au parlement. Il y a un député qui a déposé une lettre d'interpellation, c'est une correspondance qui est sur la table de la présidente de l'Assemblée nationale, le dossier n'est même pas encore traité. Donc, je ne suis pas à ce stade, invité à l'Assemblée nationale, mais si je suis invité, ça sera mon plus grand privilège de communier avec les élus de notre peuple pour qu’ils connaissent la vérité. Je pense que le mensonge érigé pendant les deux semaines a besoin d’être détruit. », a-t-il dit au cours d’une conférence de presse.

Aimé Ngoy Mukena est pour sa part visé par le député Jean-Baptiste Kasekwa à cause de la non prise en compte des recommandations de l'Assemblée nationale (commission défense et sécurité) sur la situation sécuritaire à travers le pays. Il s'agit notamment des incursions des miliciens à Lubumbashi (Haut-Katanga) et à Bunia (Ituri).

Selon le règlement intérieur de la chambre basse du parlement, lorsqu'une interpellation est déposée, elle doit notamment faire l'objet de discussion sur l'opportunité dans une séance plénière à huis clos. Si la plénière la juge opportune, l'interpellé vient répondre dans 48 heures pour venir présenter ses moyens de défense.

Si l'auteur de l'interpellation n'est pas convaincu des explications fournies, il peut transformer sa question orale en motion de défiance pour faire tomber le membre du gouvernement concerné.

Berith Yakitenge