André Lite Asebea était invité du webinaire de l’info organisé par ACTUALITE.CD sur le 10e anniversaire du rapport de mapping de l'ONU.
Elaboré par le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme et décrit les violations les plus graves des droits humains et du droit international humanitaire commises en RDC entre mars 1993 et juin 2003, ce document se fonde sur des recherches effectuées par une équipe d'une vingtaine d’experts sur une période de 12 mois. Le rapport documente 617 des incidents les plus graves survenus dans tout le Congo sur 10 ans et fournit des détails sur des cas graves de massacres, de violence sexuelle et d'attaques contre des enfants, ainsi que d'autres exactions commises par une série d'acteurs armés, notamment des armées étrangères, des groupes rebelles et des forces du gouvernement congolais.
« J’étais en sixième des humanités littéraires. J’étais à Isiro quand ces événements se sont produits en 1998. Je n’imaginais pas devenir ministre des droits humains », a dit sur ACTUALITE.CD André Lite Asebea.
Le ministre veut que justice soit faite.
« Je suis de ces congolais qui pensent que c’est maintenant ou jamais qu’il faut dire des choses telles qu’elles sont et obtenir en faveur des victimes qui sont nombreuses justice, pour les victimes, pour leurs proches et pour leurs communautés », a t-il ajouté.
Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD, David-Jolino Diwampovesa Makelele, ministre de la communication et des médias, était également revenu sur la forme de ce document.
« Le point de vue du gouvernement est simple. Nous savons ce qu’il y a dans ce rapport. Nous avons une appréciation particulière par rapport à cela. Nous sommes un gouvernement responsable. Encore faut-il que ce rapport nous parvienne de manière, j’allais presque dire officielle. Officielle, c’est-à-dire qu’il ait été adopté dans les formes prévues pour qu’il soit opposable à toutes les parties", avait-il dit.
Vous pouvez suivre l’extrait du webinaire de l’info ici.
ACTUALITE.CD · Mapping: « c’est maintenant qu’il faut dire des choses obtenir justice en faveur des victimes »