Le rapport général de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) attend toujours d’être examiné à l’Assemblée nationale où il avait été déposé en 2019. Mais seulement, à l’ouverture de la session de septembre mardi, la présidente de la chambre basse, Jeanine Mabunda n’a pas cité ce rapport parmi les initiatives parlementaires restées en souffrance et qui devraient être examinées au cours de la session en cours.
« Permettez-moi de passer en revue quelques initiatives législatives devant figurer à notre calendrier des travaux au titre d’arriérés législatifs, notamment la poursuite de la réforme de la Fonction publique, de la protection et de la promotion des droits de l’homme et des libertés publiques, de l’amélioration de la gouvernance et du climat des affaires ainsi que la lutte contre la corruption. », a déclaré Jeanine Mabunda dans son discours d’ouverture de la session.
L’opposition parlementaire avait déjà accusé Mabunda de bloquer l’examen du rapport de la CENI sur le processus électoral passé.
La bataille est rude autour de la CENI dont les nouveaux animateurs doivent être désignés afin de conduire le processus électoral prochain au pays. Mais avant cette désignation, plusieurs voix se sont élevées afin d’exiger l’audit et la réforme de cette institution d’appui à la démocratie.
Le député Christophe Lutundula avait déposé en août 2019 au bureau de l’Assemblée nationale, une proposition de loi modifiant et complétant celle portant organisation et fonctionnement de la CENI. Mais cette proposition aussi n’a jamais été programmée pour examen. Le député avait accusé Bureau de l’Assemblée nationale de bloquer « illégalement et délibérément » sa proposition.