Denis Mukwege est revenu ce jeudi sur les violences qui ont coutées la vie aux élèves à Masisi (Nord-Kivu). Ces enfants, cinq selon les sources indépendantes et deux d’après la présidence de la République, ont été tués dans des affrontements entre miliciens et Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans un centre de passation de Test National de fin d’Etudes Primaires (TENAFEP).
Le Prix Nobel de la paix insiste sur la justice.
« Si les enfants ne sont pas protégés dans une société, celle-ci est appelée à disparaître. Il est inacceptable que des élèves soient tués lors de TENAFEP à Masisi; une autre violée à Isiro lors de l’épreuve préliminaire de l'examen d’État. Leur sang crie justice », a t-il tweeté.
Cette réaction s’ajoute à plusieurs autres. La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV), par exemple, soutient que le rétablissement de l’autorité de l’Etat devrait être la priorité de toutes les autorités congolaises en général et du Chef de l’Etat en particulier.
"La VSV demande au Président de la République de faire du rétablissement de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national un des points essentiels devant figurer à l’ordre du jour de tous les conseils des Ministres afin de garantir la sécurité de toutes les congolaises et tous les congolais », dit l'ONG.
Plusieurs élèves dans certaines régions du pays ne peuvent pas passer des examens dans des conditions normales. Dans le territoire de Mwenga, par exemple, au moins 700 élèves finalistes n’ont pas pu se rendre au centre Mboko 4 basé à Mikenge dans province éducationnelle Sud-Kivu 3 suite aux violents affrontements entre les miliciens Mai-Mai et ceux de Gumino dans les localités de Bilambili et Ngezi