Le nombre des personnes tuées par les combattants d'Allied Democratic Forces (ADF) au point kilométrique 18 (PK18) sur la route Mbau-Kamango, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) le mardi 18 août est revu à la hausse.
Selon la société civile locale, le bilan est passé de 5 à 7 personnes tuées par balles et à la machette. Lewis Saliboko, l'un des représentants de la société civile d'Oicha fait un décompte de 5 civils dont une femme décapitée et deux militaires tués lors de l’attaque.
Il précise à ACTUALITÉ.CD que les assaillants ont d'abord exécuté silencieusement les civils qui se rendaient dans leurs champs avant de s'apprendre aux usagers de la route et les militaires.
"Ils opéraient silencieusement, ils tuaient à l’arme blanche les civils. Quand ils ont vu les gens qui étaient sur la moto, ils ont tiré des coups de balle et les militaires ont su qu'il y avait incursion des rebelles. C’est lors de l’intervention de l’armée que deux militaires sont tombés sur le champ.", explique à ACTUALITÉ.CD, Lewis Saliboko l'un des représentants de la société civile d'Oicha.
C'est la deuxième attaque des rebelles ougandais ADF en l'intervalle d'une semaine qui fait des victimes sur la route Mbau-Kamango après celle de vendredi dernier qui avait coûté la vie à quatre personnes.
Le trafic sur l'axe routier Mbau-Kamango est interdit aux civils depuis octobre 2017, suite aux opérations militaires qui s’y déroulent.
Yassin Kombi