Covid-19 en RDC: la VSV insiste sur la réduction du train de vie des animateurs des institutions

Félix Tshisekedi et Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Photo droits tiers

La Voix de Sans Voix (VSV) a, une nouvelle fois, insisté sur la réduction du train de vie des animateurs des institutions. Dans son communiqué de ce jeudi 23 juillet, l'organisation de défense de droits de l'homme a également préconisé que le gouvernement aide les entreprises en difficulté et les familles démunies dans cette période crise sanitaire.

Pour la VSV, la relance de l'économie passe par cette exercice.

" La VSV pense qu’ il est important que les autorités congolaises s’impliquent effectivement avec des mesures concrètes d’accompagnement financier devant impérativement passer entre autres par la réduction du train de vie des animateurs des institutions de la République, l’allocation des fonds aux entreprises en difficulté, aux ménages démunis,… afin de contribuer à la relance de l’économie nationale affectée par la crise économique et alléger les difficultés  dues au contexte lié à la pandémie à COVID-19", peut-on lire dans ce document dont une copie est parvenue à ACTUALITE.CD.

Le 18 juin dernier, le président Félix Tshisekedi a lancé le Programme multisectoriel d’urgence d’atténuation des impacts de la Covid19 en RDC (PMUAIC-19). Ce programme, d’une durée de 9 mois, doit permettre notamment de renforcer, coordonner et concrétiser les mesures sanitaires et sécuritaires idoines et urgentes prises par le Chef de l’Etat. Il est également appelé à limiter la détérioration du bien-être social et servir de balise à la relance pour revenir à la trajectoire de référence du PNSD une fois la pandémie sous-contrôle.

Ce programme a ainsi impliqué la Présidence de la République (Task-Force), tous les Ministères sectoriels ciblés via les DEP, les organisations de la Société Civile, le secteur privé, les chercheurs indépendants et les partenaires techniques et financiers qui appuient le pays.

Le PMUAIC-19 s’endosse sur le PNSD et s’articule autour de trois axes. Le premier axe est intitulé « Riposte, surveillance et renforcement du système de santé ».  Le deuxième est orienté vers le soutien à la stabilité macroéconomique et à la relance de l’économie. Le dernier concerne l’atténuation de risques et soutien aux populations  à travers des mesures et des actions devant répondre aux besoins minimum des communautés pendant la période de crise. 

Les coûts provisoires ont été estimés respectivement à 1.787.790.000 USD pour les urgences, 513.250.000 USD pour les appuis à l’urgence et 309.580.000 USD pour les projets et les réformes structurels, soit un total de 2.610.622.000 USD.

En ce qui concerne particulièrement les mesures et/ou les actions d’urgence dont le cout est estimé à 1.787.790.000 USD, la situation se présente de la manière suivante : et 15% pour la riposte sanitaire ;  41% pour l’atténuation des effets sur le cadre macroéconomique et le soutien à la relance des secteurs productifs et 44% pour la préservation des conditions de vie de la population pendant cette période de crise.

Fonseca MANSIANGA