Félix Tshisekedi a joué au pompier. Difficile de mesurer sa sincérité sur ce coup. Pour lui, l’heure n’est pas à la rupture entre le Front Commun pour le Congo (FCC) et Cap pour le Changement (CACH). De Brazzaville où il se trouvait, l’autorité morale de l’UDPS pourtant eu des mots apaisants:
« Je peux vous assurer que nous n’allons pas faire une rupture de la coalition. C’est certain. En ce moment, il y a les délégués de deux camps qui se voient, qui discutent, qui essaient de déblayer le chemin et de voir les conditions de voir de nouveau les conditions de voir dans la même direction ».
Il annonce même qu’une commission est en place pour régler les points de divergence entre FCC et CACH.
La veille, Jean-Marc Kabund avait rapporté que six militants de l’UDPS avaient été tués pendant les marches de la semaine dernière dont trois à la machette. Il avait parlé d’un crime abject et inacceptable et avait appelé à des enquêtes non sans accuser le Front Commun pour le Congo (FCC) qui, selon lui, aurait planifié de distribuer des machettes pour « massacrer les manifestants ».