Garry Sakata: « nous allons profiter de ce moment de répit pour expliquer à la population qu’il n’y a ni malice ni cynisme dans ces textes »

Ph. ACTUALITE.CD

Les députés Garry Sakata et Aubin Minaku ont vu les trois propositions de loi proposées pour réformer la justice être renvoyée à la session de septembre. Les deux élus ne se découragent pas et annoncent qu’ils continueront le travail pédagogiques pendant les vacances parlementaires.

« La commission PAJ a terminé son travail technique et transmis au bureau. Toutes les six propositions de loi actuellement en instance pour des raisons de timing ont été envoyée en septembre. L’actuelle session parlementaire prend fin dans quelques jours. Il ne sera pas possible de traiter de manière très approfondie ces lois qui intéressent la population », a dit le député Garry Sakata. 

Une démarche d’explication va bientôt commencer. 

« Ce qui fera que pendant ce temps les différents initiateurs de tous ces textes fassent des échanges citoyens avec les magistrats, l’Eglise, les universitaires pour comprendre ces textes (…). Le niveau de manipulation et d’intoxication a atteint un niveau tel que les gens ne savent plus lire ces textes (…). Nous allons profiter de ce moment de répit pour expliquer à la population qu’il n’y a ni malice ni cynisme dans ces textes. Le processus poursuit son chemin. Il passera d’ici au sénat jusqu’au président de la République », a t-il ajouté.

Au micro tendu notamment par ACTUALITE.CD, Aubin Minaku pour sa part, a expliqué qu’un autre travail se fera au sein de la coalition FCC-CACH. 

« La coalition FCC-CACH existe. Une coalition est faite notamment pour gérer les contradictions internes afin d’aider la collectivité. Nous sommes convaincus que les contradictions internes seront réglées notamment grâce au leadership du président de la République et de l’autorité morale du FCC. Nous allons dans un dialogue au sein de la coalition pour comprendre le sens de toutes les propositions de loi déposées à l’assemblée nationale, notamment les trois propositions de loi Sakata-Minaku », a t-il déclaré.

Ces textes ont été attaqués par Cap pour le Changement, Lamuka, le syndicat des magistrats, la société civile dont les églises catholiques et protestantes.

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